dimanche 17 juillet 2016

Les Menteuses T14 – Mortelles



 Couverture : Les Menteuses, Tome 14 : Mortelles
Auteur : Sara Shepard
 
Prix : 10E
 
Edition : Fleuve Noir

Résumé

Bienvenue à Rosewood, ou la presse a établi un campement et ou les agents du FBI frappent à toutes les portes, tout ça à cause de quatre petites menteuses incapables de se tenir tranquilles.
Souvenez-vous, Spencer, Aria, Hanna et Emily dissimulent de dangereux secrets depuis un an, des secrets qui pourraient les envoyer en prison si je les dévoilais.

Ce que, bien évidemment, je m'apprête à faire.
Faites vos adieux à un avenir radieux, les filles ! Spencer n'ira pas à Princeton ; Aria ne décrochera pas l'apprentissage qu'elle convoitait ; Hanna se verra éliminée de la campagne promotionnelle de son père et Emily ne sera plus la bienvenue dans sa propre famille...

Grâce à moi, elles vont tout perdre... excepté leur vie.

Bye bye les filles !

 

Mon avis

Tout d’abord, je tiens à adresser tous mes remerciements aux éditions Fleuve Noir pour ce service de presse.

Après une longue pause dans la série, j’ai repris le T13 avec enthousiasme et avec encore plus ce T14. Et pour cause ! On sait enfin l’identité du A qui tourmentait les filles ces derniers tomes. Le schéma a donc changé pour mon plus grand plaisir : les filles ne soupçonne plus quelqu’un mais mènent une véritable enquête avec la police. Conséquence : le piège de A se resserre autour d’elles sans qu’elles aient le temps d’assimiler quoi que ce soit.

Fini les secrets et les bourdes adolescentes. Fini les messages menaçants. Fini les soupçons. Aria, Emily, Spencer et Hannah ont tout raconté à la police : Tabitha, Madison, le vol du tableau, Jordan… Après l’agression de Noël, elles ont pris conscience que A était de plus en plus violent et qu’elles ne pourraient pas le stopper toutes seules. Elles sont donc passées aux aveux malgré les menaces de leur maître-chanteur et se trouvent protégées. Enfin, pour un temps seulement parce que A a toujours une longueur d’avance et cette fois-ci les enjeux sont trop gros pour les laisser filer…

Ce changement de schéma narratif est l’atout du livre : on sent que l’on se rapproche de A et on ne peut pas lâcher le livre. Le téléphone sonne, le chat miaule, quelqu’un tape à la porte mais on ne lève pas le nez pour autant. On va savoir qui est A, vous comprenez ? Oui, on sait déjà que Ali est en vie mais ignore qui est son complice. On a soupçonné mais sans jamais trouver quoi que ce soit et pourtant on sait qu’il est près des personnages ; alors on enfile les chapitres pour arriver à la fin. Son identité est franchement compliquée à trouver bien qu’il fasse partie intégrante de l’intrigue, il était sous notre nez… Comme toujours, Shepard manie le suspens comme personne jusqu’au dernier moment et réussit à nous effrayer : Ali est de plus en plus flippante et son complice totalement barré, on est aussi prisonnières que les filles dans leur toile d’araignée. Sa faculté de nous tenir en haleine est telle que l’on accepte les anachronismes et les petits défauts car on sait enfin qui est le complice ! La vie de nos héroïnes est mise entre parenthèses pour se concentrer sur l’enquête et le livre devient un véritable thriller, une chasse à l’homme et contre le temps qui change des livres jeunesse en été. A lire un soir d’orage !

En bref

Apprécié
Non-apprécié
-          Le suspens et l’enquête
-          Un changement de schéma dans l’intrigue
-          Série trop longue dont les suites ne sont pas nécessaires

 

Extrait

« Vous avez déjà joué aux échecs avec quelqu’un de vraiment doué ? Avec votre cousin par un après-midi pluvieux, peut-être ? Au avec ce mec mignon en colo, après l’extinction des feux ? C’est un jeu qui semble facile, mais dont les experts formulent leur stratégie des dizaines de coups à l’avance. Ainsi, ils peuvent vous prendre par surprise avec leurs attaques. Le temps qu’ils en finissent avec vous, vous vous demandez ce qui vient de se passer ; vous vous sentez manipulé, pris en traître, trompé comme si vous étiez le plus grand idiot de la Création.

A Rosewood, une personne de ce genre s’acharne ainsi sur quatre jolies filles depuis des lustres.

Il était une fois… une fille dont l’esprit ressemblait à une partie d’échecs qui ne finirait jamais. Même lorsqu’elle semblait vaincue, il lui restait toujours un atout dans la manche – un plan pour la suite. Elle considérait tous les gens comme ses adversaires, surtout ceux qui l’adoraient. Tout ce qu’elle voulait, c’était que ses pièces restent seules sur le plateau à la fin de la partie.

Et elle ne s’arrêterait pas avant d’avoir gagné »

 

A savoir

A ce jour, la série des Menteuses semble aller jusqu’au T16 qui est à paraître en novembre 2016 sous le titre de Vicieuses

Vous pouvez retrouver mon avis sur les œuvres de Sarah Shepard ici :


-        Les Menteuses :




-        The Lying Game




 

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