lundi 17 août 2015

Pardonne-moi, Leonard Peacock


 Couverture de Pardonne moi, Leonard Peacock
Auteur : Matthew Quick
 
Prix : 17E
 
Edition : Robert Laffont (collection : R)
 
Résumé
Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de Leonard Peacock. C'est aussi le jour ou il dissimule une arme à feu dans son sac. Parce que, c'est décidé, il va tuer son ex-meilleur ami, puis lui-même, avec le P38 ayant appartenu à son grand-père.
 Mais il doit tout d'abord faire ses adieux aux quatre personnes qui ont le plus compté pour lui : Walt, son voisin littéralement obsédé par Humphrey Bogart, Baback, un camarade de classe violoniste virtuose, Lauren, la fille de pasteur dont il est amoureux, et Herr Silverman, qui enseigne l'histoire de l'Holocauste au lycée. Leonard va parler à chacun d'entre eux, révélant progressivement ses secrets tandis que l'heure tourne et qu'approche le moment de vérité.
 
Mon avis
Avant tout, je voudrai remercier une fois de plus ma libraire pour sa gentillesse et son service de presse ;). J’étais curieuse lire ce livre depuis un certain temps, mais je ne trouvais pas la motivation de l’acheter car il y avait d’autres lectures qui me tentaient un peu plus. Je suis bien contente de ne pas avoir en avoir fait l’achat… Si je l’ai trouvé agréable à lire, le récit de Leonard ne pas bouleversée, si ce n’est le fait que ce gamin était flippant.
Leonard Peacock est seul. Vraiment seul. Son père est parti au Venezuela et sa mère a déménagé et ne l’appelle jamais, il ne parle à personne au lycée et n’a pas de famille. Sa seule compagnie est un vieil homme malade, accro à la cigarette et aux films de Bogart. Le jour de son anniversaire, Leonard décide de se suicider. Mais avant, il souhaite accomplir deux choses : d’abord faire ses adieux correctement au peu de personnes qui lui ont témoigné leur sympathie et ensuite tuer son ami d’enfance. La journée constitue l’ensemble du roman. A chaque adieu fait, correspond une partie de l’âme de Léonard : Walt et sa présence rassurante, Baback et sa musique, Lauren et l’engouement qu’elle a suscité, Herr Silverman et ses questionnements. Puis, il affrontera Asher et le terrible secret qui l’a brisé. Quatre cadeaux, un meurtre et Leonard se suicidera.
J’adore les anti-héros, principalement parce qu’ils se moquent du regard des autres. Avec Leonard, on ne retrouve pas totalement cette notion d’irrévérence. Il est fragile, il souffre et il subit. Seule sa volonté de tuer son ami le fait appartenir à cette catégorie. Bon, ayant tenté de voir Happiness Therapy et abandonné au bout de 10 min, je trouve que je fais des progrès avec cet auteur. Cette fois-ci, je suis allée au bout du livre x) Si je n’étais pas en phase avec le personnage (et il vaut mieux que je ne le sois pas ^^) c’est parce qu’il était perturbant. Vraiment, vraiment flippant. Matthew Quick m’a même inquiété : comment rentrer dans la tête d’une personne aussi dérangée ? J’espère qu’il ne parle pas d’expérience… ^^ Par moments, j’étais glacée devant tant de sang-froid. Je ne m’attendais vraiment à ce que le personnage soit aussi vivant. Par ailleurs, l’auteur traite de sujets très sensibles de façon décalée : l’Holocauste est un support à la réflexion sur le bien et le mal et la séparation qui en est faite, un lycéen assassin est présenté comme victime avant qu’il ne commette une fusillade et les violences subies ne sont pas euphémisées. Rien ne nous est épargné. Je ne suis pas rentrée entièrement dans l’histoire à cause de ce trouble ressenti : Leonard m’effrayait totalement. En plus, comme je lis rarement ce genre de livres, je n’y suis pas habituée et je dois avouer que je n’étais pas à l’aise dans cette atmosphère. Ce n’est pas un roman que je conseille aux plus jeunes. A 17 ans, il est abordable, avant je le trouve trop sombre et trop franc. Quant à la fin, je suis partagée et je ne sais pas ce que j’aurai préféré. Je la trouve un peu facile mais bon… Si vous aimez ce type de lecture : atmosphère pesante, remise en cause, personnage déprécif ; en bref, un livre à ne pas lire un dimanche aprèm seul quand il pleut, alors vous aimerez Pardonne-moi, Leonard Peacock si ce n’est pas le cas, passez votre chemin.
 
En bref
Apprécié
Non-apprécié
Un réel travail d’écriture qui se ressent dans la psychologie du personnage
-          Atmosphère trop sombre et étouffante
-          Personnage perturbé
 
Extrait
« AU DÉBUT, IL T'IGNORENT,

ENSUITE ILS SE MOQUENT DE TOI,

PUIS ILS TE COMBATTENT

ET À LA FIN TU GAGNES."
 

samedi 15 août 2015

La Face Cachée de Margo – Le film



 
 

Résumé

La bande annonce : https://youtu.be/I9ibQe4AtSc

 

Mon avis

Une chronique un peu spéciale aujourd’hui vu que je vais parler d’un film. La Face Cachée de Margo adapté du roman de John de Green ; roman que je n’ai pas lu, je l’avoue, ce qui ne saurait tarder car le film est vraiment très réussi.

Quentin est un peu le geek de son lycée, il a ses amis mais ne s’y est jamais vraiment intégré. Il a eu comme amie d’enfance sa voisine, Margo, mais aujourd’hui cette amitié est révolue. Il la regrette toujours autant mais Margo est LA fille populaire du lycée et a oublié l’existence de Quentin. Jusqu’au jour où...

Le film se divise donc en trois parties bien distinctes : la virée nocturne, la recherche d’indices pour trouver où elle se cache et le road-trip. Chacune des trois parties est équitable en termes de temps et permet de ne pas lasser le spectateur. Même si j’ai trouvé une certaine langueur dans cette deuxième partie, je dois avouer que son délire sur les villes de papier commençait à me prendre le chou ˆˆ. J’avais un peu peur que Margo ne ressemble à Alaska (véritable traumatisme, celle-là) mais ce n’est pas le cas. Elle a quelques caractéristiques communes mais pas autant… Et puis, comme elle n’apparait pas longtemps, ce n’est pas vraiment comparable (heureusement d’ailleurs car je ne sentais pas d’atomes crochus avec elle). Comme toujours avec John Green, sous la couche de légèreté se cache une note plus amère. Mais il parle toujours aussi bien des sujets qu’il aborde. Ici, le thème dominant est plus léger que ceux traités dans ses autres livres que j’ai eu l’occasion de lire vu qu’il aborde la fin du lycée. Thème qui me touche particulièrement car je le regrette toujours autant deux ans après x). Bref, malgré la VF, les dialogues sonnent justes et ne perdent rien en humour ; le film demeure émouvant sans être comparable à Nos Etoiles Contraires. Tenez-vous le pour dit, vous ne pleurerez pas. D’après une amie, il est assez fidèle mis à part le début et le film a été assez convainquant pour me donner envie de le lire et vérifier cela. Si vous cherchez une sortie ciné, n’hésitez pas ;)

 

En bref

Apprécié
Non-apprécié
-          Thème abordé : la fin du lycée, l’ambiance lycéenne
-          La légèreté du film : road-trip, soirées, recherches d’indices, vengeances lycéennes
-          Les moments avec Margo qui semblaient trainer en longueur
-          Le délire sur les « villes de papier »

 

Extrait

Pour voir un extrait en VOSTFR du film, c’est par ici : https://youtu.be/TII1nYlTJBk

 

A savoir

Je n’ai fait aucune chronique de l’adaptation filmique de Nos Etoiles contraires, en revanche, je peux vous proposer mes avis sur le livre et sur Qui es-tu Alaska ? :

-          Qui es-tu Alaska ? : http://lecturesdunenuit.blogspot.fr/2014/06/qui-es-tu-alaska.html

-          Nos étoiles contraires : http://lecturesdunenuit.blogspot.fr/2014/01/nos-etoiles-contraires.html

 

mercredi 12 août 2015

La cité des Ténèbres - La série





Comme je viens juste de finir le T6 de la série, j’ai fait quelques recherches sur cette série que j’attends avec beaucoup d’impatience.

La production a démarré en mai 2015 et le tournage a débuté le 25 mai à Toronto. La première saison sera basée sur le premier tome de la série.

ABC a commandé 13 épisodes de 1 heure et la série sera en ligne au début de l'année 2016 (probablement janvier si on tient compte du calendrier habituel de la chaîne ABC family).
Je modifie cet article pour annoncer une date fixe : 12 janvier 2016 !

McG (Charlie et ses drôles de dames, Terminator R. Supernatural, Nikita...) dirigera le premier épisode

 

Les principaux acteurs

Dom Sherwood: Jace
 
 
Kat Mc Namara : Clary
     
 
Alberto Rosende : Simon
 
Emeraude Toubia : Isabelle
 

 

 

Vous pouvez retrouver mes avis sur les livres ici :)

Sur la série originale La Cité des Ténèbres
Sur son prequel Steampunk : Les Origines
 
 

 

samedi 8 août 2015

La Cité des Ténèbres T6 – La cité du feu sacré


 

Couverture : La Cité des ténèbres, tome 6 : La cité du feu sacré
Auteur : Cassandra Clare  
 
Prix : 18E  
 
Edition : PKJ  

Résumé

Les ténèbres s'abattent sur le Monde Obscur. Le chaos et la destruction se propagent à une vitesse terrifiante. Clary, Jace, Simon et leurs compagnons rassemblent leurs forces pour faire face au démon le plus puissant qu'ils aient jamais affronté : Sébastien, le frère de Clary. Rien ne semble pouvoir l'arrêter. L'unique espoir de l'anéantir se trouve au cœur du Royaume des Démons. Mais, pour les Chasseurs d'Ombres, ce voyage exige de lourds sacrifices. La quête s'annonce plus difficile que jamais ...

Mon avis

Et allez, encore une série de terminée. Je suis toujours aussi partagée entre mes deux ressentis habituels x). Si je suis contente de savoir le fin mot de l’histoire mais je vais terriblement regretter les personnages et particulièrement Jace, je l’avoue ^^

La lutte contre Sebastien s’intensifie au fur et à mesure que son emprise et sa puissance prennent de l’ampleur. L’armée des Obscurs grossit à vue d’œil à chaque attaque et les Chasseurs d’Ombres ne vont pas tarder à être dépassés. Les jeux d’alliance sont désormais nécessaires mais l’Enclave est toujours aussi indécise et les Créatures Obscures de plus en plus divisées et attaquées par Sébastien. Comme si la situation n’était pas assez désespérée, et comme d’habitude, Jocelyn a été capturée (je crois qu’elle aura passé la série d’une prison à une autre ^^) mais Luke, Magnus et Raphaël le sont également. Clary et ses compagnons se lancent alors dans une chasse à l’homme pour les ramener.

Je dois avouer que le livre est un véritable pavé et j’avais peur de me lasser au bout d’un moment. Mais pas du tout ! Clare multiplie les points de vue pour donner un ensemble à la fois homogène et hétéroclite qui ne lasse pas son lecteur. En plus de suivre le groupe habituel, on voit l’évolution de Sébastien et de ses prisonniers, on suit le Zachariah nouvellement transformé et les délibérations de l’Enclave au moyen des nouveaux personnages que sont les enfants Blackthorn et Cartairs. On pourrait croire que l’histoire se répète, mais ici aussi, ce n’est pas le cas. Clare est décidément une grande commerciale et mêle habilement des références à d’autres de ses séries. Le lecteur est donc attaché aux personnages et quête chacune des références faites au prequel des Origines (The Infernal Device en anglais). Elle réussit à tisser un arbre généalogique des plus complexes où se croisent les personnages de ces deux séries. Vous croyiez ne plus entendre parler de Will Herondale, Jem Cartairs ou Tessa Grey ? Un conseil, relisez la série pour comprendre les multiples clins d’œil. Et ce n’est pas fini ! Elle annonce un spin-off sur Magnus Bane, un autre sur Simon et un dernier sur les enfants Cartairs et Blackthorn. On a l’impression de voir une fresque semblable à La Comédie Humaine ou Les Rougon-Macquart qui prend naissance sous nos yeux ébahis. Bref, 800 pages de bonheur mais, et c’est là le coup de maitre, où se mêlent nostalgie, action et questionnements. Non, ce livre n’est pas creux comme beaucoup. Il sonne juste et appelle des questions de philosophie. Voilà la grande différence entre un livre jeunesse réussit et un autre où l’on ne ressent rien et que l’on lit parce qu’il est dans sa PAL. Outre sa richesse littéraire explicite (Hamlet pour ne citer que lui), Cassy Clare nous fait nous interroger sur l’Homme : est-il mauvais par nature ? L’éducation change-t-elle l’individu ? (cf : Rousseau). On ressent le travail de l’écrivain au travers de cette richesse intellectuelle, de l’humour constant et par le travail autour des personnages qui est fait de telle manière qu’ils semblent prendre vie. Les personnages ont évolués tout en restant, d’une certaine manière, les mêmes. Par ailleurs, l’épilogue clôt à merveille la série et laisse un goût doux-amer de circonstance. Un dernier tome à la hauteur des premiers qui donne envie de se mettre sous la couette pour relire toutes les parutions de cette merveilleuse écrivaine qui mérite amplement les récompenses obtenues.

 

En bref

Apprécié
Non-apprécié
-          Qualité de l’écriture : multiplicité des points de vue, richesse littéraire, questionnements
-          Personnages : toujours égaux à eux-mêmes tout en ayant évolué
-          L’humour des situations et des dialogues
Rien qui gâche le plaisir, mais il manque un arbre généalogique pour se repérer. Mais c’est un détail insignifiant
 

 

Extrait

« — Essaie de te représenter quelque chose d’apaisant. Une plage à Los Angeles : le sable blanc, l’écume des vagues… Tu marches sur le rivage…

 Jace ouvrit un œil.

 — Ça a l’air très romantique.

 Le garçon assis en face de lui soupira en passant la main dans ses cheveux bruns ébouriffés. C’était une journée glaciale de décembre, mais les loups garous ne ressentaient pas autant le froid que les êtres humains, et Jordan avait ôté sa veste et retroussé ses manches. Ils étaient assis face à face dans l’herbe brune d’une clairière de Central Park, les jambes croisées, les mains posées sur les genoux, les paumes tournées vers le ciel. […] Jordan claqua des doigts sous son nez.

 — Hé, tu m’écoutes ?

 Jace fronça les sourcils.

 — Je t’écoutais jusqu’à ce que tu décides de marcher sur les plates-bandes des mauvaises publicités.

 — Bon, alors quel genre de chose t’apaise ?

 Jace ôta les mains de ses genoux pour s’appuyer en arrière sur les coudes. La position du lotus lui donnait des crampes aux poignets. […]

 — Tuer des démons. Une belle tuerie bien propre, ça me relaxe toujours. Quand ça tourne à la boucherie c’est plus embêtant, parce qu’il faut nettoyer après…

 — Non !

 Jordan leva les bras au ciel. Les manches retroussées de sa chemise laissaient voir ses tatouages. Shanti, shanti, shanti. Jace savait que cela signifiait « la paix qui dépasse la compréhension des choses », et qu’on était censé prononcer ce mot trois fois de suite dès qu’on récitait un mantra destiné à calmer l’esprit. Mais, ces derniers temps, rien ne parvenait à l’apaiser. Le feu qui courait dans ses veines le faisait ruminer, les pensées se succédaient à toute allure dans son esprit comme es bouquets d’un feu d’artifice. Il faisait des rêves extrêmement détaillés et saturés de couleurs. Il avait essayé de se changer les idées en s’entraînant pendant des heures, allant un jour jusqu’à se casser plusieurs doigts. Mais il n’avait réussi qu’à agacer Alec à force de lui demander des runes de guérison. Lors d’une journée mémorable, il avait même mis accidentellement le feu à une poutre.

C’était Simon qui leur avait rappelé que son colocataire pratiquait la méditation au quotidien, soulignant que cette habitude lui avait permis de contrôler les accès de rage qui accompagnaient souvent sa transformation en loup-garou. De là à ce que Clary suggère que Jace devait « tenter le coup », il n’y avait eu qu’un pas. Ils en étaient à leur deuxième tentative, la première s’étant soldée par un échec. Jace avait brûlé le plancher dans l’appartement de Simon et de Jordan, aussi celui-ci avait-il suggéré que la seconde séance se déroule à l’extérieur afin d’éviter d’autres dégâts domestiques.

 — Non, pas de tuerie, poursuivit-il. On essaie de se détendre, là. Le sang, le meurtre, la guerre, ce ne sont pas des choses apaisantes. Qu’est-ce qui t’intéresse à part ça ?

 — Les armes, répondit Jace. J’aime bien les armes.

 — Je commence à penser que là, on est face à un problème de philosophie personnelle. »

 

***

« — Tu es toujours en colère parce que j’ai cassé ton téléphone ? reprit Jace. Tu m’as cassé le poignet, alors pour moi on est quittes.

 — Il était foulé, pas cassé. Foulé !

 — Et maintenant, qui se dispute, hein ? les provoqua Simon.

 — Toi, tais-toi. (Alec lui adressa un vague geste de dégoût.) Chaque fois que je te regarde, je me rappelle être entré ici et t’avoir vu vautré sur ma sœur.

 Jace se redressa.

 — Je n’ai pas entendu parler de cette histoire.

 — Oh, ça va… fit Simon.

 — Simon, tu rougis, observa Jace. Or en temps normal les vampires ne rougissent pas, donc ce doit être croustillant. Et tordu. Est-ce que votre petit jeu bizarre impliquait un vélo ? Un aspirateur ? Une ombrelle ? »

 

A savoir

Sur les tomes précédents

Vous pouvez retrouver mes avis :

Sur la série originale La Cité des Ténèbres
Sur son prequel Steampunk : Les Origines
 

 

Les spin-off sur Magnus et Simon

Je ne veux pas vous détailler l’objet de ces spin-off pour ne pas vous spoiler. Ces livres sont écrits en référence directe à la fin du T6 sous forme d’e-novellas. Ce ne sont donc pas vraiment une série mais plutôt un ensemble de nouvelles. Chaque nouvelle est en vente sur Amazon pour une moyenne de 3E.

Ils ont été coécrits avec des auteurs :

-          Sarah Rees Brennan (Kiss me deadly)

-          Maureen Johnson (Hantée, Flocons d’amour)

-          Robin Wasserman (Lumen)

The Bane Chronicles

Le livre a été traduit en France mais n’a pas été imprimé.

 

Tales from the Shadowhunter Academy

Vous pouvez retrouver les liens vers les nouvelles parues et disponibles chez Amazon : http://www.cassandraclare.com/my-writing/novels/tales-from-the-shadowhunter-academy/

 

Le spin-off sur les Blackthorn et les Carstairs : The Dark Artifices

Vous trouverez à la fin du T6 un extrait de cette nouvelle série. Le T1 s’intitulera Lady Midnight et sortira certainement en France vu qu’ils ont commencé la promo de cette façon.

La parution aux Etats-Unis est prévue pour le 8 mars 2016, on a donc le temps x)

Ils prévoient 3 livres : Lady Midnight, The Prince of Shadows, et The Queen of Air and Darkness

 
Couverture : The Dark Artificies, Tome 1 : Lady Midnight
Los Angeles, 2012. Cela fait 5 ans que les événements qui ont failli plonger le monde des Chasseurs d'Ombres dans l'oubli se sont produits. Cinq ans qu'Emma Carstairs, jeune Chasseuse d'Ombres a perdu ses parents. Après tout le sang versé et la violence dont elle a été le témoin durant son enfance, Emma a consacré sa vie à l'éradication des démons et à être la meilleure, la plus rapide et la plus redoutable Chasseuse d’Ombres depuis Jace Lightwood.
Élevée à l'Institut de Los Angeles, Emma est liée comme parabataï et meilleur ami Julian.
Alors qu'elle pourchasse les meurtriers de ses parents, la piste qu'elle poursuit la conduit tout droit vers des personnes envers qui elle avait toute confiance.

 

Une nouvelle série : Le Magisterium

 Couverture de Le Magisterium, Tome 1 : L'Épreuve de Fer
Le Magisterium T1 : L’épreuve de Fer de Cassandra Clare
 
Dans une grotte, un nouveau-né abandonné. Gravée dans la glace, une inscription de la main de sa mère : « tuez cet enfant »...
 
Douze ans plus tard. Callum Hunt est devenu un garçon comme les autres. Ou presque. Car il a tout fait pour ignorer la magie qu'il portait en lui. Mais à présent Cal est rattrapé par un don qu'il n'arrive pas à maîtriser, et il doit intégrer le Magisterium. Un endroit fabuleux et terrifiant, ou il va découvrir les secrets obscurs de son passé. L'Épreuve de Fer commence à peine. Le plus grand défi reste à venir...
 
 Découvrez dès maintenant un extrait du roman: http://bit.ly/1yhO8s8

 

lundi 3 août 2015

Ma vie selon moi T8 – Sous le soleil de Floride


  Couverture de Ma vie selon moi, Tome 8 : Sous le soleil de floride 
Auteur : Sylvaine Jaoui
 
Prix : 11E
 
Edition : Rageot

Résumé

Ca y est, nous sommes tous dans l'avion direction Miami !

 Nous partons rejoindre Thibault qui nous a concocté des vacances de rêve : balades en mer, soirées folles et visites pleines d'imprévus ... Pourtant je suis inquiète. Comment vont se passer nos retrouvailles ? Le temps du vol j'imagine tous les scénarios possibles ... sauf le bon ! La vie réserve d'incroyables surprises !

 

Mon avis

Oh que je suis déçue ! Moi qui croyais que le T7 allait être le tremplin pour permettre à la série de reprendre du poil de la bête, je me suis bien trompée. Il n’y a eu que bien peu d’évolutions dans ce tome. On le lit seulement parce que l’on est attaché aux personnages et que l’écriture de Sylvaine Jaoui est prenante et fluide.

A la fin du T7, nous laissions Justine et ses amis préparer leur voyage aux Etats-Unis même si Justine n’est plus sure de ses sentiments envers Thibault. Dans ce tome-ci, nous les retrouvons à l’aéroport, prêts au départ. Mais, si les aventures sont présentes et toujours aussi amusantes, elles ne sont plus à la hauteur des premières. Il s’agit juste d’un voyage entre copains des plus banals.

Je dois avouer que Thomas m’a manqué, je n’ai jamais accroché avec Thibault alors il faut dire que je ne suis pas la plus objective pour critiquer ce tome où il est omniprésent. Je trouve tout de même qu’il a été trop court, je crois qu’il ne dépasse pas les 200 pages alors il est vrai que cela donne une impression de bâclé. Pour autant, l’histoire Thibault/Justine n’est pas beaucoup plus développée, sauf à la fin. J’ai eu l’impression qu’il s’agissait d’un tome intermédiaire, comme si c’était un tome 7,5 qui aurait pu être lu à n’importe quel moment de la série. Mais, je ne veux pas faire une lecture totalement dépréciative car l’ironie de Justine sauve le livre et allège l’ambiance. De même, Léa s’efface au profit d’Ingrid qui permet de donner naissance à de nombreuses situations qui portent à rire. D’ailleurs, souvent dans ce genre de livres, on a l’impression que cela ne peut pas nous arriver. Pas avec Sylvaine Jaoui. Voilà sa force : un attachement aux personnages qui rend le lecteur pratiquement ami avec aux et une réalité légère qui nous rappelle des situations connues. Une parfaite lecture d’été qui, même si elle ne permet pas de faire avancer l’intrigue, se lit vite tout en nous détendant efficacement.

 

En bref

Apprécié
Non-apprécié
-          Aventures du C1K
-          Le style d’écriture léger et sarcastique
-          Intrigue qui n’évolue pas
-          Omniprésence de certains personnages qui me sont antipathiques tels que Thibault

 

Extrait

« J’ai envie de dire à Ingrid qu’elle devait assumer comme une grande la décision insensée de se faire tatouer le prénom d’un presque inconnu sur l’épaule gauche mais elle m’aurait accusée de vouloir briser son rêve. Je me suis donc tue. Les autres aussi. Jim a juste tenté une diversion.

Jim – Et si tu te faisais plutôt tatouer un symbole qui te rappelle ton histoire avec Ilaiiiii ?

Ingrid – Quoi, par exemple ?

C’est vrai que la question mérite réflexion dans la mesure où, à part un plateau-repas ou une rangée de sièges d’Airbus, ils n’ont pas partagé grand-chose.

Léa, qui est la reine du symbole, a aussitôt proposé :

Léa – Des ailes, comme celles d’un avion, comme celles de l’amour et comme le son L dans le prénom d’Ilaiiiiiiii.

Les yeux d’Ingrid se sont agrandis facon personnage de manga.

Ingrid – C’est magnifique ce que tu viens de dire, Léa. Je veux des ailes !

La preuve qu’on peut convaincre n’importe qui d’acheter n’importe quoi quand on a un bon emballage marketing. »

 

A savoir

_ Le tome 9 de la série ne devrait pas tarder : il a été annoncé pour la mi-octobre J

Je reste enthousiaste malgré tout et j’espère que ce tome sera semblable au tome 7