dimanche 10 avril 2016

Missing T1



 Couverture de Missing, Tome 1 : Coup de Foudre
Auteur : Meg Cabot  
 
Prix : une misère de dieu maintenant
 
Edition : multiples dont des poches

Résumé

Jessica a deux passions : les motos et les heures de colle au côté du ténébreux Rob Wilkins ! Mais tout change le jour où elle est frappée par la foudre... Voilà Jess dotée d'un étrange pouvoir : elle retrouve, dans ses rêves, les enfants disparus dont elle voit l'avis de recherche tous les jours sur les packs de lait. Que faire d'un tel don ? Et comment continuer à mener une vie normale quand on est harcelée par le FBI et la presse ?

 

Mon avis
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Vous savez ce qu’on dit : c’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures confitures. Du coup, j’ai re-relu le T1 de Missing. Je suis toujours aussi fan de cette ambiance légère qui dédramatise l’action et nous fait rire en toute circonstance.

Jessica Mastriani est la bad-girl typique : elle se bat, elle se fiche de ses notes et elle veut une moto. Alors qu’elle est encore une fois collée, sa meilleure amie et elle rentrent à pied du lycée. Trois kms à pieds en plein sud américain. Super. Encore plus quand elles se font piéger par un orange et doivent se réfugier sous des gradins. C’est alors que la foudre touche Jess. Merveilleux. La voilà dotée de supers-pouvoirs.

Si l’intrigue n’est pas révolutionnaire, Meg Cabot a suffisamment de talent pour donner à sa série un charme indéfinissable qui enchante et réenchante. C’est Meg Cabot, quoi x). Alors, plutôt que de travailler les détails de ces facultés parapsychiques : son malaise, sa perplexité, ses doutes… Elle construit un univers fourni et attachant qui ne laisse pas le temps de s’attarder sur ces « détails » : le frère schizo, la meilleure amie obèse, le petit-ami rétif, l’autre frère looser. Une vraie ménagerie. Même les parents et les profs sont vivants mais tout aussi bizarres mentalement. Et je ne vous parle même pas de l’héroïne principale. Elle, on l’adore et on l’adopte de suite : elle est folle, elle ne se prend pas la tête et en plus elle ne nous exaspère pas. Pas de plainte interminable ou d’interrogations. Elle sait ce qu’elle veut, point barre. Quand à l’intrigue, elle est comme Jess : à mi-chemin entre le sérieux et la franche rigolade. D’un côté, nous avons Jess qui tente de choper Rob et de l’autre, elle tente de résoudre des enlèvements d’enfants. On suit Jess au lycée, ses débâcles avec Rob et ses mésaventures de justicière. justicière. C’est donc un récit rythmé, haletant mais qui reste extrêmement drôle et léger. Sans compter que les scènes sont aussi variées que nombreuses. Vous pouvez suivre les conflits avec sa mère qui souhaiterait voir sa fille un peu plus féminine et enchainer avec une vision qui éclaire Jess sur la position d’un enfant. Le policier et la chick-lit s’entrecroisent dans un joyeux mélange pour laisser place à un feu d’artifice terriblement burlesque qui est à l’image des tomes à venir.

 

En bref

Apprécié
Non-apprécié
-          L’héroïne : véritable crâne brûlé
-          Le ton : burlesque
-          Les personnages secondaires : aussi fous que Jess
-          Le mélange des tons policier et girly
-          Trop court !!

 

Extrait

« — Je te jure que je n’en vois pas d’autre, a affirmé Ruth. C’est la seule.

— Tu es sûre ?

Je me tenais debout au milieu de ma chambre, complètement à poil, après ce qui avait dû être un dîner délicieux. Je suppose, car j’avais été incapable d’apprécier quoi que ce soit, trop excitée à l’idée d’avoir été réellement foudroyée. La brûlure en forme d’étoile était là pour le prouver. C’était le point d’impact dont avait parlé Doug. Mon problème, c’est que je n’arrivais pas à trouver le point de sortie. J’avais forcé Ruth à m’accompagner chez moi pour m’aider à m’examiner sur toutes les coutures. Hélas, elle se révélait totalement inutile. Allongée sur mon lit, elle feuilletait un exemplaire de La Critique de la raison pure (rien qu’une petite lecture qu’elle avait emportée au cas où).

— J’ignorais que ta poitrine avait autant poussé, a-t-elle remarqué. Fini, les bonnets A. C’est arrivé quand ?

 — Et mon dos ? Il y a quelque chose, dans mon dos ?

 — Non. C’est quoi, ta taille, maintenant ? Un 85 B ?

— Aucune idée, je ne mets jamais de soutien-gorge. Et mes fesses ? Rien sur mes fesses ?

 — Non. Est-ce qu’il existe quelque chose entre le 85 A et le 85 B ? Parce que je crois que tu te situes au milieu. Et tu devrais commencer à mettre des soutifs, si tu veux mon avis. Sinon, tu vas t’avachir. Comme ces Africaines en photo dans le National Géographic.

— Tu ne me sers vraiment à rien, tu sais !

— Mais qu’est-ce que tu attends de moi, Jess ? a-t-elle bougonné en retournant à son livre. Que ta meilleure amie te demande d’inspecter son corps est un peu étrange, non ? Limite homo.

— Il ne s’agit pas de me tripoter, idiote ! ai-je répliqué en enfilant un pantalon de survêtement. Je veux juste que tu me dises si tu vois un point de sortie. Pas la peine d’en faire un plat. »

 

A savoir

J’ai fait une critique globale de la série, de mémoire cet été, vous pouvez la retrouver ici avec un extrait pour chaque tome : http://lecturesdunenuit.blogspot.fr/2015/08/la-serie-missing-de-meg-cabot.html

Vous pouvez également retrouver mes avis sur d’autres tomes de cette auteure ici :



 

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