lundi 3 février 2014

Abandon T3




Auteur : Meg Cabot
Prix : 16E
Edition: Hachette, collection « Black Moon »


Résumé

"La mort la tient dans ses griffes. Elle ne veut pas que ces griffes se desserrent..."
 Pierce Oliviera, dix-sept ans, savait qu'en acceptant l'amour de John Hayden, elle se verrait obligée de vivre pour toujours dans ce monde qui l'avait toujours terrorisée plus que tout: le Royaume des Morts.
 Mais ça valait bien un tel sacrifice, parce que ça voulait dire qu'elle serait aux côté du garçon qu'elle aimait.
 Cependant, son bonheur et sa sécurité sont à présent menacés. Tous ça parce que les Furies ont découvert que John a enfreint l'une de leur lois les plus sacrées: il a ramené un humain à la vie.
 Maintenant, si l'équilibre entre la vie et la mort n'est pas rétabli, tant le Monde des Ténèbres que cette petite partie de la Terre où sa famille a élu domicile va être rayés de la carte, anéantis par la colère des Furies. Pas même un collier forgé par un dieu des Enfers ne pourra les arrêter. Cette fois, les furies sont assoiffées de sang... celui de John, de préférence.




Mon avis

Qu’on se le dise : Meg Cabot est MON auteure préférée. Pourquoi ? Ses romans sont le plus souvent des comédies romantiques extrêmement drôles grâce à son écriture très désabusée. Et Abandon ne déroge pas à la règle et même si le 1er tome ne m’avait pas réellement emballée, le tome 2 avait remonté cette série dans mon estime. Quant au tome 3… il a enfoncé le clou car je l’ai adoré. Il est drôle, énergique et envoûtant. Tout ce qu'on peut demander dans un roman y est : de l'action, de l'amour et de l'humour.





Qu’on se le dise : Meg Cabot est MON auteure préférée. Pourquoi ? Ses romans sont le plus souvent des comédies romantiques extrêmement drôles grâce à son écriture très désabusée. Et Abandon ne déroge pas à la règle et même si le 1er tome ne m’avait pas réellement emballée, le tome 2 avait remonté cette série dans mon estime. Quant au tome 3… il a enfoncé le clou car je l’ai adoré. Il est drôle, énergique et envoûtant, bref tout ce que l’on peut rechercher dans un livre.


On retrouve Pierce et ses amis en mauvaise posture : le monde souterrain, envahi par les âmes de morts mais aussi par les Furies, ces démons insatisfaits et avides de vengeance, qui sont en train de gagner notamment grâce à la blessure de John. C’est donc Pierce qui hérite du monde souterrain et qui doit faire face à plusieurs obstacles :


  • L’incapacité de John à faire quoi que ce soit
  • faire fonctionner le monde souterrain en aidant toutes les âmes à atteindre leur dernière demeure.
  • stopper définitivement les Furies
  • essayer de comprendre comment il marche


Et tous ces obstacles l’empêchent de larmoyer sur son sort ce qui est nettement, du moins de mon point de vue, et plus intéressant que si Meg Cabot nous avait décrit, en long en large et en travers l’apitoiement de Pierce. Sans compter les nouveaux personnages secondaires sont excellents et indispensables car ils nous font rire par leurs comportements et apportent une dose de dérision caractéristique de l’écriture de Meg Cabot.


Vous l’aurez compris, j’ai beaucoup apprécié ce livre du fait de l’écriture, ô combien géniale de Meg Cabot, mais aussi en raison de l’intrigue qui nous montre une héroïne forte et courageuse que rien n’arrête. Ce tome 3 remonte indubitablement mon estime de cette série qui avait pourtant si mal commencée. Sans compter que les amateurs de mythologie seront comblés. Que demander de plus ?





Extraits

 « John a sifflé et Alastor est arrivé au triple galop dans un grondement de tonnerre. Il tenait une Furie dans sa bouche par l'encolure de son tee-shirt. John a secoué la tête en fronçant les sourcils d'un air réprobateur. L'étalon a aussitôt lâché sa proie, qui est tombée, le souffle court, devant ses énormes sabots d'argent. Je l’ai cinglée de la lanière de mon fouet. Le type s’est recroquevillé en hurlant. A peine si mon diamant l’avait égratigné pourtant. Un petit nuage de fumée noire s’est aussitôt élevé au dessus de sa nuque. Alastor henni de joie, manifestement ravi de le voir souffrir. C’est dire le genre de carne que c’était. »




-        « Mais comment ça se fait que as si froid ? me suis-je alarmée. (Je lui ai passé le bras autour des épaules en me demandant ce qu’une adulte responsable, comme ma mère ou Mme Engle ferait dans un pareil cas.) Tu veux que je te fasse de la soupe ? Je pourrais descendre te faire un bol de soupe – c’est une gazinière, alors ça devrait marcher – et te le rapporter dans…
-        Ce n’est pas de soupe dont j’ai besoin, m’a-t-il coupée. C’est de toi. »

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