samedi 5 septembre 2015

La face cachée de Margo - le livre



 Couverture de La face cachée de Margo
Auteur : John Green
 
Prix : 14E
 
Edition : Gallimard (coll : Scripto)

Résumé

Mar-go-Roth-Spie-gel-man, le nom aux six syllabes qui fait fantasmer Quentin depuis toujours.
Alors forcément, quand elle s'introduit dans sa chambre, par la fenêtre ouverte, pour l'entrainer dans une expédition vengeresse, il la suit. Mais au lendemain de leur folle nuit blanche, Margo ne se présente pas au lycée, elle a disparu.

Quentin saura-t-il décrypter les indices qu'elle lui a laissés pour la retrouver ? Plus il s'en approche, plus Margo semble lui échapper...

 

Mon avis

Je me méfie toujours un peu de John Green avec qui mes lectures sont conflictuelles (ne reparlons pas d’Alaska ou du Théorème des Katherine). Bref, je n’avais pas envie de gaspiller mon argent dans un livre que je n’étais pas sûre d’apprécier. Et j’ai fait une chose que je ne fais jamais d’ordinaire : j’ai compté sur le film (malheur à moi, je sais ^^). J’en ai même fait une chronique après sa sortie au cinéma et comme on m’avait dit qu’il était fidèle, je m’étais enfin lancée dans la lecture. Et bien, les gens ne sont pas très pointilleux car je trouve qu’il y a de nombreux manques qui dénaturent le livre. C’est dommage…

Le speech est toujours le même : la dernière année de Quentin et de ses amis qui souhaitent se créer un maximum de souvenirs en un minimum de temps et profiter du lycée. C’était sans compter sur Margo qui bouleverse les habitudes de Quentin en se montrant à sa fenêtre puis en disparaissant. Sauf qu’on est avec John Green ; c’est plus noir et plus métaphysique. Quentin recherche Margo non pas uniquement parce qu’il est amoureux mais surtout parce qu’il espère pouvoir la sauver. Il pense que Margo va se tuer et qu’elle lui a confié comme mission de découvrir son cadavre. On est moins dans le blockbuster pour ado x)

Je dois avouer que je me suis un peu ennuyée pendant ma lecture car il y avait malgré tout beaucoup de points communs avec le film et les passages me semblaient trainer en longueur. Sachant comment cela fini, l’attraction et le suspens sont moins grand… Néanmoins, j’ai beaucoup apprécié le point de vue de Quentin qui est sarcastique, bien qu’un peu geignard. De plus, les blagues entre Quentin et ses amis sont édulcorées dans le film et contribuaient à ne pas me lasser de ma lecture lorsque je menaçais de lâcher le livre lors de passages fidèles au film. Les personnages sont tous fidèles au livre, excepté celui de Lacey qui est réellement insupportable. Mais bon, il en faut bien un x). D’ailleurs, le road trip m’a semblé moins enthousiasmant que dans le film, il manquait la touche de joie que le réalisateur a donnée. Mais bon. On est avec John Green, c’est rarement un livre qu’on lit pour se remonter le moral ^^. Comme toujours avec lui, il cherche à nous faire tirer une leçon de vie de notre lecture et j’apprécie particulièrement celle-ci bien que la fin soit moins amère que celle du film. Ma lecture ne m’a pas réellement enthousiasmée à cause du film et je regrette de l’avoir lu si peu de temps après l’avoir découvert au cinéma ; je trouve que je ne l’ai pas apprécié à sa juste valeur.

 

En bref

Apprécié
Non-apprécié
-          Le thème de la dernière année de lycée
-          La leçon de vie de la fin
-          Les questions que suscite la fugue de Margo
-          Personnages féminins que j’ai trouvés exaspérants
-          Le traitement de la fugue de Margo : trop de pathos envers elle
-          La fin plus douce que celle du film

 

Extrait

« —  On n'a qu'à déjeuner avec MALDERALEH, a répondu Ben.

MALDERALEH était la Buick de quinze ans que les trois frères et sœurs aînés de Ben avaient conduite en toute impunité avant lui et elle était essentiellement constituée de ruban adhésif et de tonnes de mastic. Son nom entier était  « Montée À La Dure Et Rentrée À l'Écurie Humide », mais pour faire court, on l'appelait MALDERALEH. MALDERALEH ne roulait pas à l'essence, mais au combustible inépuisable de l'espoir humain. Une fois installés dans un des sièges au revêtement synthétique délicieusement brûlant, il ne nous restait plus qu'à espérer qu'elle démarre. Ben mettait le contact et le moteur tournait une fois ou deux, comme un poisson dans l'herbe agité par les derniers soubresauts du moribond. Puis on espérait plus fort et le moteur tournait à nouveau une fois ou deux. Puis on espérait encore plus fort et finalement, il démarrait »

 

A savoir

Voici mon avis sur le film La Face cachée de Margo : http://lecturesdunenuit.blogspot.fr/2015/08/la-face-cachee-de-margo-le-film.html

Je n’ai fait aucune chronique de l’adaptation filmique de Nos Etoiles contraires, en revanche, je peux vous proposer mes avis sur le livre et sur Qui es-tu Alaska ? :


-          Nos étoiles contraires : http://lecturesdunenuit.blogspot.fr/2014/01/nos-etoiles-contraires.html

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