mercredi 9 novembre 2016

Bridget Jones 3


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Mon avis

Faute d’avoir lu les livres, je connais bien les films. Et sans dire que je suis une fan inconditionnelle, je dois avouer que j’aime beaucoup Bridget Jones. Aussi, j’étais assez mitigée quand à la sortie du 3e livre puis du film. Et bien vous savez quoi ? J’ai trouvé ce petit dernier encore meilleur que les 2 premiers. Je pense que c’est parce que les thèmes abordés me touchent plus avec notamment la question de l’âge et le refus de vieillir ^^

Bridget Jones a 43 ans mais ne s’est pas assagie pour autant : séparée de Marc Darcy, elle enchaîne les plans Tinder avec ses copines trentenaires puisque les amies de son âge sont devenues des mères au foyer dépassées. C’est en allant à un festival qu’elle rencontre Jack et couche avec lui. Puis, Marc et elle renouent… Ce qui devait arriver arriva, la voilà enceinte et elle ne sait pas de qui. Et pour ne rien arranger, l’équipe de management de la boite de Bridget se renouvelle et vire tout ceux qui ne correspondent pas à leurs critères. Or Bridget at-t-elle jamais convenu à un critère ?

Comme toujours l’humour est au centre du film et à l’image de son héroine : en décalage, absurde et attachant. Le personnage de Bridget Jones n’a pas pris une ride et nous séduit toujours autant. Et même plus car j’ai trouvé l’humour moins gras et plus anglais. Marc m’est même devenu plus attachant : plus drôle qu’auparavant et toujours aussi séduisant, on craque complètement. Quant à Patrick Dempsey, il succède avec brio à Hugh Grant en incarnant comme toujours le mec séduisant tout ajoutant à son personnage une touche romantique, attentionnée et un peu hippie. La confrontation entre les deux est tout simplement énorme, c’est là où l’humour se développait le plus selon moi. Gros big-up au personnage féminin qui jour la gényco : sèche et hautaine, elle nous fait rire par ses jugements sur la pauvre Bridget. Les dialogues sont donc bien construits et sont une savante critique de la société : le regard sur les femmes enceintes au boulot ou tardivement, les pressions sociales, la hantise de vieillir. Bien que le film ne soit pas une adaptation du T3 prau en 2013, je pense qu’il pose de bonnes bases pour lancer une nouvelle série de Bridget Jones au grand écran. Que du bonheur en prespective !

En bref

Apprécié
Non-apprécié
-          Humour anglais plus prégnant que dans les films précédents
-          Le personnage de Bridget et Marc qui ont vieilli et sont plus attachants. Le personnage de la gényco qui introduit les jugements sociétaux
-          Les confrontations Mark/Jack
 

 

 

lundi 7 novembre 2016

Le lion de Macédoine


 
 
Auteur : David GEMMELL
 
Prix : 16.90E  
 
Edition : Naos  
Résumé
Il s'appelle Parménion, moitié spartiate, moitié macédonien et, dans le tissu de tous les avenirs possibles, la vieille Tamis a pressenti le rôle qu'il doit jouer contre l'Esprit du Chaos et l'avènement du Dieu Noir.
Il sera le Lion de Macédoine et la Mort des Nations. Avant de devenir un strategos d'exception, il lui faudra cependant s'extraire de la haine et de l'humiliation que les jeunes Spartiates lui imposent, car il est un sang-mêlé. Mais quand Sparte et ses lois odieuses précipitent dans la mort Dérae, la seule femme qu'il ait jamais aimée, pour Parménion ne reste qu'un horizon celui de la vengeance. Sparte doit tomber !
Mon avis
Tout d’abord, je tiens à adresser tous mes remerciements aux éditions Naos pour ce service de presse.
Ce livre me faisait de l’œil depuis un moment grâce aux thèmes qu’il aborde : fantasy et histoire, j’adore ! Et encore plus quand le côté historique est si bien maitrisé et prédominant. Sans compter que c’est une époque que je ne connais que très (trop !) peu mais qui est toujours aussi fascinante. Gemmell prend le personnage de Parménion, futur général de Philippe II de Macédoine, père d’Alexandre Ier, et greffe sur ce personnage oublié de l’histoire tout une biographie où la guerre se mêle aux prophéties.
Parmenion est à moitié spartiate et macédonien, aussi doué que son père mais pauvre. Dans la caserne la plus prestigieuse où il fait ses preuves, il subit la jalousie quotidienne de ses compagnons. Cela ne s’arrange pas lorsqu’il humilie le fils son rival et gagne l’épée de Léonidas ainsi que le soutien du général athénien Xénophon. Amoureux de Dérae et épris de gloire, Parm (nous sommes intimes maintenant ^^) aspire juste à être accepté, à ce que l’on oublie son héritage macédonien et être un bon soldat. Pourtant, les Pârques lui ont tracé un autre destin qui le conduira vers la mort, la vengeance et les conquêtes.
Sparte fait souvent rêver : c’est la cité qui forme les meilleurs soldats en les enlevant très jeunes à leurs mères pour leur apprendre discipline et courage. Pr le coup, les Immaculés de Daenerys n’ont rien à envier à ces soldats. Ce premier tome se concentre sur l’enfance du futur général : son éducation militaire, l’origine de sa quête de vengeance et ses amours. Dès le début, notre héros est le parfait chevalier : sans peur et sans reproche, il ne se lamente pas et sait s’imposer face à ses agresseurs. Le point de vue omniscient permet de ne pas s’attarder sur les états d’âme du soldat malgré ses nombreux problèmes. De plus, c’est l’épique qui domine clairement l’intrigue : les coups pleuvent, les errances se multiplient et la quête de vengeance du héros s’affine. Tous les éléments sont réunis : les batailles quasi-légendaires, l’action continue, l’intrigue fantastique qui se mêle à l’Histoire et au portrait des grands hommes. Je vous avoue que les cent premières pages ont été difficiles à lire car elles mettent en place un cadre et une intrigue. On ne s’ennuie pas réellement, mais il faut être attentif à la multitude de personnages aux noms compliqués. Mais au moins le cadre historique est réaliste et on rentre immédiatement dedans ! La deuxième partie se simplifie et nous laisse entrevoir le grand général que l’on nous promet dans le résumé. Parmenion s’impose à Thèbes comme le seul capable de vaincre l’invaincu mais il se développe en parallèle une intrigue plus fantastique qui mettra notre héros à rude épreuve dans les tomes suivants. Sans compter que l’on nous promet une histoire d’amour au second plan qui va se développer… J’ai aussi apprécié le fait que Gemmell n’hésite pas à introduire des morts dans son récit. Aussi, pas de retournements de situations incroyables et une route peuplée de regrets. C’est sur cette route que Parmenion devient mercenaire, la Mort des Nations auquel on s’attache petit à petit.  
 
En bref
Apprécié
Non-apprécié
-          Héros masculin triomphant de l’adversité
Pas de point de vue intérieur : pas d’étalage sur ses sentiments
-          Auteur donne la parole à un oublié de l’Histoire aussi grandiose que Philippe et Alexandre
-          Domination du registre épique : exil, batailles, quête de vengeance
-          Mélange maitrisé d’histoire et de fantasy
Cadre historique : vocabulaire abondant pour retranscrire l’époque et fécond pour l’imagination
Difficile de rentrer dans le récit :
-          Enjeux de la guerre entre Sparte et Athènes
-          Multitude de personnages aux noms compliqués
-          Pas de chapitres
 
Extrait
« - Je ne suis pas venue ici pour parler de toi, Xénophon, mais du petit lion.
-          Le petit lion ? Qui ?
-          Le garçon qui a enterré sa mère. Celui Qui Sera. Il connaîtra la gloire, la souffrance, la tragédie et le triomphe. C’est lui qui est important. […] Sa destinée le pousse vers la gloire, mais son nom n’entrera pas dans l’histoire comme le tien, même s’il conduira ses armées aux quatre coins du monde. »
***
« Je veux écraser mes ennemis et leur faire connaître le désespoir. Je veux devenir général, tout comme vous. Je veux mener les hommes au combat.
Il sourit brusquement.
-          J’ai fait un rêve et j’ai bien l’intention qu’il se réalise »
***
«  - C’est un nouveau commencement, Savra, une chance d’oublier le passé.
Parménion hocha la tête.
-          Tu as raison, concéda-t-il.
Mais il n’avait pas l’intention d’oublier. Il leur ferait payer. Ne restait plus qu’à attendre patiemment le jour où ses ennemis mordraient la poussière à ses pieds et lèveraient les yeux afin d’implorer son pardon.
-          Je préfère ça, Savra. J’aime te voir sourire, se méprit Hermias ».
 
A savoir
Il s'agit d'une trilogie :
- T1 : Le Lion de Macédoine
- T2 : Le Prince Noir
- T3 : L'Esprit du chaos (sortie : janvier 2017)
 

mercredi 2 novembre 2016

Vikings saison 4


 
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Mon avis

Ah ma chère et tendre série ! On avait quitté la saison 3 avec un suspense intenable et on la reprend autant d’enthousiasme. La grande question est de savoir si Rollo va trahir son frère. Enfin, question… Fallait s’y attendre x) Inutile de vous dire que Ragnar s’empresse de tenter de régler cette histoire au plus vite en revenant en France pour reprendre ses terres durement acquises. Mais c’est sans compter sur la vieillesse qui commence à le gagner et sa rencontre avec une esclave qui lui donne des « médicaments » de Chine…

Honnêtement, il y a des longueurs dans cette saison. Ragnar est moins violent et nous ennuie avec sa dépression. Quand à sa femme, elle devient toute aussi lassante avec son aventure avec le dieu. Seul Floki reste aussi timbré et son personnage va être développé à cause du meurtre d’Athelstan. Et Lagherta ! Toujours aussi géniale, elle doit se battre pour reprendre ses terres. Bon, et Rollo évidemment... Ses passages constituent la dose d’humour nécessaire à la série tout en nous donnant un aperçu de la Cour française où règne les abus de pouvoir et les difficultés d’adaptation. Sans compter que ses trahisons entrainent des moments véritablement choquants. Heureusement que tous ces personnages sont là pour compenser le manque d’action de Ragnar. Cela dit, malgré les longueurs, on ne peut pas parler d’ennui. Le changement des points de vue permet de ne plus se concentrer uniquement sur Ragnar. Le développement de l’histoire de Judith et Kwenthrith  est également profitable à la série : outre le fait que ça pose le problème de la considération des femmes, on voit apparaître des personnalités plus machiavéliques que la force brute de Ragnar. Les manigances de Kwenthrith pour reprendre son trône méritent d’être plus développées. Comme toujours, les créateurs de la série ont compensés les passages à vide de la série par les derniers épisodes. L’avant-dernier nous montre une bataille épique tandis que le dernier laisse planer un suspens encore plus important que pour la saison 3 dans lequel les fils de Ragnar vont affronter leur père, revenu, une fois encore, d’entre les morts. Et il ne semble pas content, ça va saigner dans la saison 5 ! Vivement la suite ;D

 

mardi 1 novembre 2016

Sorties de novembre


 
Le 2
 
Frozen T3 de Melissa DE LA CRUZ
In this epic conclusion to the trilogy, Nat and Wes go on a journey to find the Rift, save the source of magic and defeat the Drau, the pirates, and the RSA - but at a great sacrifice. Wes is dying, and as he's rotting the Drau will let the rot "cleanse" the source of magic, dooming Wes forever. Nat and Wes discover that the source of the magic lies in the Drakon - the key to the Blue, the protector, the soul of the world. But in order to close the Rift, a great sacrifice is needed. Nat must decide to sacrifice her beloved drakon in order to save the world, and to save Wes. In the words of the sylphs, death is life, and now the worlds can be reborn again.
 
 
 
 
Le piège de l'innocence de Kelley YORK
Vic Howard a toujours été transparent, ignoré de tous, même de sa propre mère. Un soir, alors qu'il s'ennuie à une fête, il remarque que Callie, une fille de son lycée, a beaucoup trop bu. Il décide de lui venir en aide. 
Au matin, la police sonne chez Vic : Callie a été violée, il est le principal suspect. Du jour au lendemain, il est le centre de l'attention, tous le considèrent coupable. Sauf Autumn, la meilleure amie de la victime, qui compte bien s'allier à Vic pour découvrir une vérité que tout le monde préfère taire
Le 9
 
 Les Menteuses T16 de Sara SHEPARD
A venir
 
Vous pouvez retrouver mon avis sur les tomes précédents ici :
 
 
 
Le 16
 
Faux frère, vrai secret d'Olivier GAY
 
Une catastrophe peut en cacher une autre…
 
Léa aurait dû se douter que voir son père faire la cuisine à la maison était mauvais signe : cet homme si occupé par son travail n’est jamais là à l’heure des repas.
Mais ce soir-là, il a une nouvelle à annoncer qui va bouleverser la vie de Léa. Un couple d’amis est décédé dans un accident de voiture et leur fils de seize ans, Mike, va venir vivre sous leur toit, dans la chambre à côté de celle de la jeune fille ! Avoir un frère, pourquoi pas, mais pas un type qu’elle ne connaît pas…
De plus, ce garçon est plutôt doué en cours – en sport comme en maths – et il attire l’attention de ceux que Léa s’efforce depuis toujours d’éviter : les brutes de la classe, qui vont leur faire vivre l’enfer à coup sûr.
Léa, qui n’avait rien demandé, va devoir affronter une cascade de problèmes… Si seulement Mike pouvait se faire moins remarquer ! C’est comme s’il le faisait exprès !
 
 
Une braise sous la cendre, tome 2 de Sabaa TAHIR
Laia et Elias se frayent un chemin vers le nord afin de libérer le frère de Laia des horreurs de la prison de Kauf. Pourchassés par les soldats de l'Empire, manipulés par la Commandante et hantés par leurs passés, Laia et Elias doivent duper leurs ennemis et confronter la perfidie de leurs propres coeurs.Dans la ville de Serra, Helene Aquilla se retrouve attachée à la volonté du nouveau leader à l'esprit tordu de l'Empire, Marcus. Quand sa loyauté est mise en doute, Helene accepte une mission pour montrer ce dont elle est capable, une mission qui pourrait bien la détruire.
 
 
 
Nous autres simples mortels de Patrick NESS
Et si vous n'étiez pas l'Élu?
Si vous n'étiez pas destiné à être un héros? Celui qui est censé combattre les zombies, ou ce nouveau truc, là, complètement dingue, avec les lumières bleues. Il y a des choses tellement plus importantes que la énième fin du monde! Si vous étiez comme Mikey ? Qui veut simplement avoir son bac, passer ce dernier été avec ses amis et, enfin, embrasser Henna (ou plus). Juste se sentir capable de découvrir l'extraordinaire dans sa vie si ordinaire...
 
Le Père Noel assassiné de K. ANDERSEN
Le père Noël a été assassiné, les lutins et les rennes décimés.
Qui pourrait encore sauver Noël ?
Plus de sapins, plus de rennes, plus de lutins et surtout plus de cadeaux !
Le 1er décembre, le Père Noël a été assassiné par un monstre sanguinaire, et ses petits assistants massacrés par une horde de créatures maléfiques.
Depuis, la magie de Noël a laissé place à l’effroi.
Mais comment sauver Noël, quand la seule personne assez puissante pour combattre cette malédiction n’était autre que le Père Noël lui-même ?
Katrine, Frederik et Jesper ont vingt-quatre jours pour empêcher l’humanité de s’enfoncer à jamais dans les ténèbres…
Le 30
 
La chimiste de Stéphanie MEYER
Dans l’une des agences les plus secrètes du gouvernement américain, Alex est appelée "La chimiste" pour sa capacité hors normes à savoir faire parler les criminels. Mais détentrice d’informations trop confidentielles, l’agence va vouloir sa mort et vite…
Après quelques mois, son ancien responsable lui offre la chance d’effacer la cible qu’elle a dans son dos. Une dernière mission… une dernière trahison ?
Elle se prépare au combat le plus difficile de sa vie mais un homme que tout devrait éloigner d’elle va bouleverser toutes les logiques, toutes ses certitudes…
Comment alors survivre à une chasse à l’homme quand on n'est plus seule à devoir se protéger ?
 

dimanche 30 octobre 2016

Chaque soir à 11 heures

 
 
Auteur : Malika FERDJOUKH
 
Prix : 14E
 
Edition : Flammarion jeunesse  
Résumé
Willa, 17 ans, rencontre le ténébreux Edern, et s’aventure un jour chez lui. Intriguée par sa sombre maison, elle cherche à résoudre le mystère de l’horloge qui sonne toujours à 11h.
Mon avis
Tout d’abord, je tiens à adresser tous mes remerciements aux éditions Flammarion pour ce service de presse.
Enfin une lecture qui me change de mes habitudes : secrets de famille, manoir hanté et intrigue policière. Même si j’aime beaucoup ce genre, il est rare de le trouver en litté jeunesse alors quand une nouveauté sort, on est bien content. Chaque soir à 11h ne déroge pas à la règle tout en s’inscrivant dans la lignée de grands classiques : Le fantôme de l’Opéra ou Le fantôme des Canterville. On aime ces petites références littéraires tout en ayant un texte hyper accessible.
Il ne se passe jamais rien de particulier dans la vie de Willa : elle va au lycée, joue du trombone et sort avec le copain de sa meilleure amie. Franchement, elle aime sa vie et ne fait rien pour en changer. Aussi, lorsqu’elle rencontre Edern à une soirée, elle est loin de se douter des bouleversements qui vont suivre. Sa petite vie parfaite va alors être bousculée par des tentatives de meurtres et des mystères familiaux qui n’épargneront personne.
Dès le départ, on se sent happé par cet univers : l’action est efficace et ne traine pas tout en restant réaliste. La narration est simple et efficace : le Paris peint sous nos yeux prend forme et on se plonge dans cette ville qui ne nous est pas, pour une fois, totalement inconnue. Et quand Willa rencontre Edern, son manoir et sa petite sœur, nous sommes complètement conquis. Déjà que la vie de Willa est séduisante, l’ajout du manoir hanté et des tentatives de meurtres rend la lecture captivante. De plus, les personnages sont tous complètement déjantés et ont leur langage propre qui nous déconcerte tout en nous les rendant attachants. La narration arrive à bien combiner ces deux aspects et la partie teenage ne domine pas le policier. Le lecteur est ainsi tenu en haleine sans ressentir une quelconque niaiserie dans laquelle le roman pourrait facilement tomber. Sans compter que l’auteure sait très bien nous faire hésiter : y-a-t-il réellement un fantôme ou est-ce un très bon meurtrier ? On plonge alors au cœur de secrets de famille où l’argent, le tragique et l’amour se mêlent.
 
En bref
Apprécié
Non-apprécié
-          Secrets de famille : une famille riche, dans un vieux manoir, qui fait tout pour garder ses secrets
-          Hésitation entre fantastique et réel 
-          Des personnages aussi bizarres qu’attachants 
-          La fin est bien travaillée et ne sort pas de nulle part
-          Un langage un peu daté des années 2000
 
Extrait
« - Peur ? Pourquoi ?
In petto, j’étais d’accord. Cette baraque aurait fichu la trouille à n’importe qui de la vraie vie. Mais ici était-on dans la vraie vie, ici ? Marnie s’avança plus près, en tenant son tabouret ;
-          Le soir, il y a ces bruits… Chaque soir. A la même heure. Vers 11 heures.
-          Des bruits ? ai-je répété sottement.
-          Ca me réveille. Enfin, j’ai l’impression que ça me réveille. Je sais qu’il est 11h parce que la grande pendule du palier sonne 11 coups.
-          Celle dont les aiguilles ont du mal à dépasser 11 h ?
-          Roch les remet à l’heure… Mais une fois qu’elle a sonné les 11 coups, elle ne sonne plus. Et après… j’entends les bruits.
-          Quels bruits ?
-          Je ne sais pas. Loin. Des pas. Une porte. Un tiroir qui claque. Parfois de la musique. Ou une chasse d’eau. Et après… Oh pas très longtemps après, il y a…
Elle respirait très vite, comme si elle venait de courir un sprint, ses yeux noirs emplis de terreur.
-          Il y a… ? l’ai-je encouragée.
-          Ne te moque pas surtout.
-          Bien sur que non, je t’écoute.
-          Je sens…quelqu’un dans ma chambre. A côté de moi, près de mon lit. Je ne l’entends jamais entrer mais… je l’entends qui respire. Je suis paralysée de peur. Et… »