jeudi 14 juillet 2016

Sorties de Flammarion en octobre


Enael T2 – La rivale de Helen Falconer

Sortie le 5 octobre 2016

#quêteamoureuse   #fées   #fantasyirlande

 Couverture de Enael, Tome 2 : The Dark Beloved
Envoutée par une fée, Shay s’éloigne d’Enael avant d’être entraîné dans le royaume souterrain.
Enael parviendra-t-elle à retrouver et à sauver son amour retenu captif ?

 

Chaque soir à 11h de Malika Ferdjoukh


Sortie le 12 octobre 2016

#thriller    #mystèredefamille    #complot

 

Willa, 17 ans, rencontre le ténébreux Edern, et s’aventure un jour chez lui. Intriguée par sa sombre maison, elle cherche à résoudre le mystère de l’horloge qui sonne toujours à 11h.

 

mardi 12 juillet 2016

A world without you – Beth REVIS


A world without you est prévu pour le 19 juillet 2016 en VO. Pour ce qui est de la sortie en France, il n’y a pas de dates pour l’instant

Vous pouvez retrouver mon avis sur le 1er tome de sa série Across the Universe ici : http://lecturesdunenuit.blogspot.fr/2014/10/across-universe-t1-au-dela-des-etoiles.html

 Couverture de A World Without You
Traduction : Wandering World
 
Bo, dix-sept ans, a toujours cru qu'il possédait la capacité de voyager dans le temps. Quand il avait dix ans, Bo a affirmé avoir été témoin du naufrage du Titanic et, à quinze ans, il s'est dit être sur un des champs de bataille de la Guerre de Sécession, horrifié par les corps qui l'entouraient. Alors, quand ses parents, inquiets, l'envoient dans un institut pour les jeunes en difficulté, Bo présume qu'il connait la vérité : il pense qu'il se rend en fait à Berkshire Academy, une école pour les jeune qui, comme Bo, ont des "super-pouvoirs".
 
À Berkshire, Bo tombe amoureux de Sofia, une fille discrète au passé douloureux et qui est dotée du pouvoir d'invisibilité. Sofia aide Bo à s'ouvrir comme jamais auparavant. De son côté, Bo procure une sensation de sécurité à Sofia qui a perdu sa mère et ses deux sœurs quand elle était très jeune.
 
Mais même la force de leur amour n'est pas assez pour aider Sofia à échapper à sa dépression. Après qu'elle se soit suicidée, Bo est convaincu qu'elle n'est pas vraiment morte. Il croit qu'elle est coincée quelque part dans le temps et qu'il l'a laissée, d'une manière ou d'une autre, dans le passé et que son rôle et désormais de la sauver.

 

dimanche 10 juillet 2016

La malédiction du roi



 Couverture de La malédiction du roi
Auteur : Philippa GREGORY
 
Prix : 20E
 
Edition : Edition ADA – coll : Hugo Romance  

Résumé

Considéré comme une menace au trône pour le volatile roi Henry VII, Margaret Pole, cousine d’Elizabeth d’York (connue sous le nom de la princesse Blanche) et la fille de George, duc de Clarence, sera mariée à un partisan du roi de la maison Lancastre, Sir Richard Pole. Pour sa loyauté, Sir Richard est chargé de la gouvernance du pays de Galles, mais la vie rangée de Margaret est changée à jamais avec l’arrivée d’Arthur, le jeune prince de Galles, et de sa belle épouse, Catherine d’Aragon. Margaret devient vite une personne de confiance et amie des nouveaux mariés, cachant ses propres liens royaux au service des Tudors. Après la mort soudaine du Prince Arthur, Katherine maintenant veuve part pour Londres, et garde sa promesse faite lors du décès de son mari en se mariant avec son frère, Henry VIII. Le monde de Margaret est chamboulé par la convocation surprenante à la cour, où elle devient la première dame de compagnie de la reine Catherine. Mais cette vie idyllique ne durera que jusqu’à la montée d’Anne Boleyn, et la déchéance des Tudors. Margaret doit choisir son allégeance au roi tyran, ou à sa reine bien-aimée; l’amour de sa religion ou la théologie des nouveaux maîtres. Prise entre l’ancien et le nouveau monde, Margaret Pole doit trouver son propre chemin, tout en portant le fardeau d’une vieille malédiction qui afflige tous les Tudors.

Mon avis

Tout d’abord, je tiens à adresser tous mes remerciements aux éditions ADA- Hugo Romance pour ce service de presse.

Chaque été, je me fais plaisir en me replongeant dans la famille Tudor aux côtés de Philippa Gregory. Bien que romancière, Gregory est également historienne et sait donc nous écrire de vraies sagas historiques passionnantes où les femmes sont au centre. Trop délaissées dans l’Histoire, l’auteure nous montre qu’elles ont pourtant jouées un rôle important derrière les rois. Cette fois-ci, c’est au tour de Margaret Pole de nous livrer sa vision de la cour Tudor sous le règne d’Henri VII et VIII.

Ancienne Plantagenêt et nièce des deux rois, Margaret Pole a juré de survivre aux exécutions sommaires des Tudors. Pour une fois, être une femme est avantageux : elle noie son nom prestigieux grâce au mariage avec un petit chevalier qui lui permet de passer de grande aristocrate de la famille royale à petite noble ; voilà le prix à payer pour sa survie. Mais si s’éloigne ainsi du trône, sa nature l’empêche de totalement y renoncer. Entre trahisons, complots et mariages, Margaret Pole navigue comme personne dans une cour en constant changement.

Honnêtement, je pense que n’importe quel livre de la fresque historique de Philippa Gregory vous promet un agréable moment. Il y a toujours ce mélange de fiction et de réalité historique avec une pointe d’investigation qui emporte très vite le lecteur ; ici, le rappel constant de la malédiction faite par les femmes York se réalise : la fleur Tudor reste sans héritiers mâle et est donc vulnérable aux prétentions au trône des Plantagenêts. Autre atout de la série : chaque tome est indépendant de la série, les personnages précédents sont présents au début de l’œuvre et rappellent les faits sans alourdir le récit. Sans compter que même pour ceux qui ne connaissent absolument pas l’histoire anglaise, Gregory sait se rendre accessible. Mon principal reproche envers ce one-shot est la vision que donne Margaret d’Henri VIII ; pour elle, la folie du coupeur de tête est la cause d’Anne Boleyn. Heureusement, les remerciements suggèrent qu’il s’agit là d’un point de vue purement subjectif car l’auteure parle de théories scientifiques bien plus sérieuses et très convaincantes qui ont remonté le livre dans mon estime. De même, je me suis surprise au fil du livre à détester Margaret pour sa lâcheté mais les dernières lignes m’ont laissées une telle impression qu’elle est immédiatement revenue dans mes petits papiers. En revanche, le XVIe siècle et le caractère d’Henri sont parfaitement reproduits ; les sautes d’humeur du roi, sa violence, sa lente progression vers la folie sont identiques à l’idée que l’on se fait de celui qui a inspiré le conte de Barbe Bleue. Sans compter que la Londres historique est très convaincante, l’écriture de Gregory donnait vie aux monuments visités et je me croyais aussi bien dans les palais que dans les monastères. Enfin, le tome est très riche en complots gravitant autour de Margaret et en arbres généalogiques que l’on assimile sûrement mais lentement. Les enjeux sont bien expliqués et nous suivons avec une angoisse mêlée d’espoir les péripéties de la famille Plantagenêt qui oscille constamment entre la hache et la gloire.

En bref

Apprécié
Non-apprécié
-          Le tragique de la vie de Margaret reproduit sans enjolivement
-          Le cadre : Londres du XVIe siècle où les complots contre le roi se multiplient et où tout est malédiction
-          La réalité historique : un roi fou, une famille royale destituée qui refuse d’être vaincue et des femmes victimes de leur condition
-          Les recherches faites pour coller tant à l’Histoire
-          La peur de Margaret décidément trop réaliste
 

 

Extrait

« - Ensemble nous formons la rose blanche, dit Montague d’une voix douce. Nous sommes les Plantagenêts, les vrais souverains d’Angleterre. Le roi est notre cousin. Nous devons le faire revenir à la raison.

En voyant leur enthousiasme, je me dis que leur père m’a gardée dans l’obscurité et la modicité, cachée du pouvoir, afin que je n’aie jamais à prendre une telle décision : remplir mon devoir de dirigeante légitime du pays, guider le royaume. »

 

A savoir sur les adaptations et les livres

Ce tome est une suite directe de La princesse Blanche : http://lecturesdunenuit.blogspot.fr/2015/02/la-princesse-blanche.html (vous trouverez également dans ce lien des rappels historiques)

 

La série TV

 Afficher l'image d'origine
Bande-annonce : http://youtu.be/ydneyl2S30o

 

Les livres

Philippa Gregory a écrit une série très importante et complète allant des débuts du XVe siècle jusqu’au début du XXe siècle. Elle fait ainsi un tour des principaux rois d’Angleterre en se concentrant principalement sur les York et les Tudors. Il n’y a donc pas besoin de commencer par le T1 pour tout comprendre. Il doit y avoir une vingtaine de livres et tous ne sont pas parus en France, je ne vais donc pas traduire les résumés et me contenter de vous donner ceux qui l’ont été x)

 

 Couverture de La fille du faiseur de rois

La fille du faiseur de rois

Angleterre, 1465, les grandes familles de Lancastre et York se disputent depuis plus de 10 ans le trône. À cette époque un homme œuvre dans l'ombre pour faire et défaire les dynasties, au gré de ses intérêts personnels : Richard Neville, comte de Warwick, surnommé le " faiseur de rois". Celui- ci, sans héritier homme, s'est servi de ses deux filles, Isabelle et Anne, comme des pions sur l'échiquier politique. L'histoire est racontée ici par Anne Neville. Mariée très jeune, Anne perd très vite son époux, ainsi que son père en 1471. Sa mère est enfermée au sanctuaire et sa sœur mariée à l'ennemi. Elle s'en sort en épousant Richard, le frère du roi, mais doit affronter la puissante famille royale, notamment la reine. Après la mort de sa sœur et de son seul fils, Anne finira par réaliser le rêve de son père en montant sur le trône aux côtés de Richard. Malheureusement, celui-ci s'éprend de sa nièce Élisabeth (future reine et femme d'Henri VII, la Princesse Blanche)...
 
La Guerre des Deux-Roses, souvent considérée en Angleterre comme le passage entre le Moyen Âge et l'époque moderne, moment fondateur pour l'État anglais, est ici racontée avec brio par l'une des plus talentueuse romancière du genre, qui choisit de faire parler les femmes que l'Histoire a trop souvent tendance à oublier.
 Couverture de La princesse blanche

La princesse blanche

La Princesse Blanche clôture la saga historique de Philippa Gregory sur la Guerre des Deux- Roses. Ce conflit historique de premier ordre pour la succession du trône d'Angleterre se déroule entre 1455 et 1485, entre deux maisons : les Lancastre et les York. L'emblème de la maison de Lancastre était la rose rouge, tandis que celui des York était la rose blanche, ce qui donna son nom à cette guerre, mais aussi au roman de Philippa Gregory. L'auteur raconte la fin de cette guerre et ses conséquences, à travers le regard de la princesse Elisabeth York (rose blanche) dont le mariage forcé avec Henri VII (victorieux contre Richard III, qu'elle aimait et aurait dû épouser), met fin à la guerre des Deux-Roses et la couronne reine. Son avenir ne sera pourtant pas radieux : ses deux frères Richard et Édouard, sont présumés morts. Elle doit faire face aux intrigues de cour. D'un côté, sa mère fomente des rébellions pour reconquérir le trône. De l'autre, la mère d'Henri prend toutes les décisions à la place de son fils. De plus, plusieurs révoltes menées par des imposteurs se prétendant prince d'York viennent troubler l'équilibre si précaire de la couronne.
 
Vous pouvez retrouver mon avis sur ce tome ici : http://lecturesdunenuit.blogspot.fr/2015/02/la-princesse-blanche.html   
 Couverture de Deux soeurs pour un roi

Deux sœurs pour un roi

« Je serai sombre, française, à la mode et difficile ; vous serez douce, ouverte, anglaise et belle. Quelle paire nous formerons ! Quel homme pourra nous résister ? » Tels sont les premiers mots prononcés par Anne Boleyn à l'endroit de sa sœur Marie quand elle la rejoint, en 1522, à la cour d'Angleterre. Introduite au palais de Westminster, à l'âge de 14 ans, Marie Boleyn séduit le roi Henri VIII auquel elle donnera deux enfants. D'abord éblouie par le souverain, elle comprend qu'elle sert d'appât au milieu des complots dynastiques. Quand l'intérêt du roi pour elle s'émousse, Anne est chargée de le séduire à son tour.
Désir, haine, ambitions, trahisons. Se déroulant sur quinze ans, cette fresque historique, racontée à la première personne par Marie Boleyn, dépeint les rivalités au sein de la dynastie des Tudor. Une histoire qui se terminera dans le sang.
Un film du même nom s’inspire de ce livre avec Nathalie PORTMAN et Scarlett JOHANSSON
 Couverture de L'héritage Boleyn

L'héritage Boleyn

En 1536, Henry VIII, roi d'Angleterre, a fait décapiter pour adultère, inceste et haute trahison sa deuxième épouse, Anne Boleyn, qui n'a pas enfanté l'héritier mâle qu'il espérait.
Quelques jours plus tard, il épouse Jane Seymour, qui lui donnera un fils - le futur Edouard VI - mais décèdera en couches en 1537. Moins de trois ans plus tard, il se marie avec Anne de Clèves dans le cadre d'une alliance avec les Protestants. Mais, incapable de consommer son mariage, il décide d'en obtenir l'annulation pour convoler avec la très jeune Katherine Howard, nièce de l'ambitieux Thomas, duc de Norfolk. Malgré la vigilance de Jane Boleyn, sa dame d'atour alliée du duc, la nouvelle reine noue une liaison avec Thomas Culpepper. En 1542, cette infidélité causera sa perte. Elle aussi subira le sort réservé à sa cousine Anne 6ans plus tôt.

Trois épouses, trois destins tragiques...Avec brio, Philippa Gregory nous plonge dans les arcanes de la cour, où machinations, intrigues et complots pour accéder ou conserver le pouvoir se succèdent, et dont les femmes sont souvent les premières victimes...

 
Vous pouvez retrouver mon avis sur la série jeunesse de Gregory ici :



 

mercredi 6 juillet 2016

Harry Potter T3 – Le prisonnier d’Azkaban


 Couverture : Harry Potter, Tome 3 : Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban
Auteur : JK Rowling  

Résumé

Sirius Black, le dangereux criminel, qui s'est échappé de la forteresse d'Azkaban, recherche Harry Potter. C'est donc sous bonne garde que l'apprenti sorcier fait sa troisième rentrée. Au programme : des cours de divination, la fabrication d'une potion de ratatinage, le dressage des hippogriffes... Mais Harry est-il vraiment à l'abri du danger qui le menace ? Le troisième tome des aventures de Harry Potter vous emportera dans un tourbillon de surprises et d'émotions. Frissons et humour garantis !

Mon avis

D’années en années, je suis de plus en plus amoureuse de l’univers d’Harry Potter. Chaque tome est meilleur que le précédent et j’envie le talent de JK Rowling. Tout prend vie sous sa plume : on se rêve dans Poudlard, on est en empathie avec les personnages et on est immergé dans l’intrigue. Je ne sais pas comment, mais elle réussit à nous incorporer dans le monde merveilleux qu’elle a créé. Cette série est une véritable réussite à tous les points de vue !

La nouvelle année de Harry Potter à Poudlard s’annonce épique. Après avoir quitté les Dursley avec perte et fracas, Harry Potter apprend qu’il est l’objet d’une surveillance très serrée par le ministère de la magie. Un prisonnier d’Azkaban, le bras droit de Voldemort, Sirius Black, est à sa recherche pour terminer ce que son maître n’a pas pu faire 13 ans plus tôt…

Il est très difficile quand on aime les films, d’apprécier également les livres d’une série. Et pourtant rien ne semble impossible à JK Rowling. Chaque tome est un petit bijou qui nous donne envie de revoir les films et qui en plus nous donne accès à des nouvelles scènes. Le lecteur est comblé : il revoit le film et peut l’agrémenter de nouvelles scènes qu’il imagine. L’humour typiquement anglais associé à cet univers fantastique si particulier est ce qui me marque le plus lors de chaque lecture. On est littéralement absorbé par notre lecture si bien que les heures défilent et que l’on est partagé entre faire durer le plaisir ou tout dévorer. Et ce tout en connaissant l’intrigue ! Je n’imagine même pas le ravissement du lecteur qui ne connaît pas la série. Les confrontations entre Ron et Hermione deviennent de plus en plus hilarantes et les cours prennent plus d’importance que dans les tomes précédents. Poudlard prend de plus en plus d’importance au fil des œuvres. La bataille contre Voldemort est donc moins présente et laisse place à un développement de la vie des sorciers très appréciable. Même Harry Potter a changé : il a grandi et ressemble de plus en plus aux descriptions que l’on fait de son père. Ses parents sont d’ailleurs plus présents dans les paroles des personnages et permettent d’éclairer le comportement de certains. Entre héros espiègles et quête contre le mal, la série de JK Rowling est donc comme le vin : à chaque tome, elle se bonifie !

 

En bref

Apprécié
Non-apprécié
-          Développement de  la vie quotidienne des sorciers : la lutte contre Voldemort est moins présente
-          Approfondissement des personnages secondaires : Ron et Hermione, notamment
-          Passé des parents d’Harry renforcé : ils prennent une véritable consistance  
 

 

Extrait

« - Alors, donc… Black était un partisan de Tu-Sais-Qui ? reprit Harry sur un ton d’excuse.

-          Ouais, dit Stan en se frottant la poitrine. Il en était même très proche… Et quand le petit Harry Potter a démoli Tu-Sais-Qui…

D’un geste vif, Harry ramena sa mèche sur sa cicatrice.

-          … tous  les partisans de Tu-Sais-Qui ont été traqués, pas vrai, Ern ? La plupart savaient bien que c’était fini pour eux, maintenant qu’il n’était plus là et ils se sont tenus tranquilles. Sauf Sirius Black. D’après ce qu’on m’a dit, il pensait qu’il allait devenir son bras droit quand Tu-Sais-Qui aurait pris le pouvoir. Finalement, ils ont réussi à coincer Black au milieu d’une rue pleine de Moldus. Alors, il a sorti sa baguette magique et il a jeté un sort qui a dévasté la moitié de la rue. Un sorcier et douze Moldus ont été tués sur le coup. Horrible, pas vrai ? Et tu sais ce que Black a fait après ça ? ajouta Stan d’un ton dramatique.

-          Quoi ? demanda Harry.

-          Il a éclaté de rire, reprit Stan. Il est resté là, debout à rigoler. Et quand des renforts du ministère de la Magie sont arrivés, il les a suivis sans résister en continuant à rire comme un bossu. Parce qu’il est fou, pas vrai, Ern ? Il est fou.

***

« Ron se plia en deux, les mains levées pour se protéger. Une chose énorme de couleur orange s’était élancée de la plus haute des cages, avait atterri sur sa tête, puis rebondi au milieu du comptoir en se précipitant sur Croûtard avec des sifflements furieux.

-          NON ! CA SUFFIT, PATTENROND ! s’écria la sorcière. [….]

-          Qu’est ce que c’est que ce truc qui m’est tombé sur le crâne ? dit-il.

-          C’était soit un très gros chat, soit un petit tigre, suggéra Harry.  […]

Ils revinrent sur leurs pas, parmi la foule qui se pressait sur le Chemin de Traverse. Lorsqu’ils furent de retour devant la Ménagerie magique, Hermione sortit de la boutique, mais ce n’était pas un hibou qu’elle serrait dans ses bras, c’était l’énorme chat orange.

-          Ne me dis pas que tu as acheté ce monstre ! s’exclama Ron, bouche-bée

-          Il est magnifique, tu ne trouves pas ? dit Hermione, rayonnante.

Question de goût, pensa Harry. La fourrure orangée du chat était épaisse et foisonnante, mais l’animal avait des pattes nettement arquées, et son museau étrangement écrasé, comme s’il avait heurté un mur de plein fouet, lui donnait un air grincheux. A présent que Croûtard avait disparu de son champ de vision, le chat ronronnait paisiblement dans les bras d’Hermione.

-          Hermione, cette chose m’a quasiment scalpé ! protesta Ron.

-          Il ne l’a pas fait exprès n’est-ce-pas, Pattenrond ? dit Hermione.

-          Et pour Croûtard, il ne l’a pas fait exprès ? s’indigna Ron en montrant la bosse que formait sa poche. Ce rat a besoin de repos et de tranquillité ! Il n’aura jamais la paix avec ce machin-là autour de lui !

-          Ce qui me fait penser que tu avais oublié ton Ratconfortant, dit Hermione en lui glissant dans la main le petit flacon rouge. Et cesse de te faire du souci, Pettenrond dormira dans le dortoir des filles et Croûtard dans celui des garçons. Alors, je ne vois pas le problème. Pauvre Pattenrond, cette sorcière m’a dit qu’il est resté dans cette boutique une éternité. Personne ne voulait de lui.

-          Je me demande bien pourquoi, dit Ron d’un ton sarcastique tandis qu’ils prenaient la direction du chaudron baveur. »

A savoir

Vous pouvez retrouver mon avis sur les tomes précédents de la série ici :


dimanche 3 juillet 2016

Les Menteuses T13 – Manigances



 Couverture de Les Menteuses, Tome 13 : Manigances
Auteur : Sara Shepard
 
Prix : 10E
 
Edition : Fleuve Noir

Résumé

Comme on se retrouve, les filles ! Récapitulons : l'été dernier, Emily a eu un bébé sans le dire à personne ; Hanna a provoqué un accident de voiture et abandonné une fille blessée sur le bord de la route ; Spencer a abusé des amphétamines et fait arrêter une camarade à sa place. Et maintenant, si on parlait de ce qu'Aria a fait en Islande par une certaine " nuit étoilée " ? Tu croyais l'incident enterré, ma jolie, mais si quelqu'un doit finir six pieds sous terre, ce sera toi et tes copines. Ça tombe bien : votre bal de promo approche, et une tradition de l'Externat de Rosewood veut que la reine de la soirée se fasse prendre en photo dans le cimetière voisin ! Laquelle d'entre vous s'y colle ? Aria est occupée à soupçonner Noel d'être mon complice, Emily joue les baby-sitters pour une pensionnaire du Sanctuaire, Spencer fricote avec un spécialiste des théories de la conspiration... Ne reste qu'Hanna, qui sera parfaite dans ce rôle ! Mais rassurez-vous, les filles : en matière de vengeance, quand il y en a pour une, il y en a pour quatre ! Biz !

 

Mon avis

Tout d’abord, je tiens à adresser tous mes remerciements aux éditions Fleuve Noir pour ce service de presse.

 

J’ai souvent critiqué l’après T8 des Menteuses car sa fin était géniale. A la fin du T12, j’en avais tellement marre que j’ai pris une très longue pause avant d’avoir envie de me replonger dans la série. Finalement, ça a été très bénéfique car la lecture de ce T13 me laisse un très bon souvenir. Je pense que ça tient au fait que j’avais presque tout oublié tant et si bien que j’ai eu l’impression de repartir de zéro dans l’intrigue.

Nous retrouvons Spencer, Aria, Hannah et Emily après l’incident de la croisière qui a faillit leur coûter la vie. Graham n’a pas eu leur chance et a été grièvement brûlé tandis qu’il s’apprêtait à leur révéler l’identité du nouveau A. Or, le temps commence à manquer car ce dernier devient de plus en plus violent et l’étau se resserre. Les filles sont donc forcées de ré-examiner les faits et reviennent sur les évènements passés. Comment Ali a-t-elle pu les harceler alors qu’elle était enfermée dans le Sanctuaire ? Et si A avait un complice proche d’elles qui les espionne depuis le début ? Les filles sont bien décidées à ne plus être les victimes et à le démasquer, au risque de se mettre en danger et d’entraîner leur entourage avec elles. 

J’ai assez de souvenirs de cette série pour affirmer qu’il n’y a rien de nouveau dans l’intrigue. Le schéma est le même et ça piétine : on soupçonne, on fait des conneries et A passe par là et les menace… Comme dans chaque tome, une nouvelle personne est soupçonnée et aucun élément nouveau ne fait avancer l’affaire. C’est dommage que cela soit devenu aussi commercial car l’intrigue est toujours aussi prenante et l’écriture mène aussi bien l’action. Bien malgré nous, on souhaite connaître le fin mot de cette histoire. Les pages défilent et les points de vue s’enchaînent tandis que lecteur et personnages tentent de démêler ce sac de nœud. La nouvelle arrivée de la police contribue à pimenter la recherche du coupable : A a créé un piège autour des filles et il le resserre doucement mais lentement. On sent que la fin du suspens est proche et que l’identité de A va être découverte. Nouvel élément très agréable lui aussi, c’est la fin de la passivité des filles ; désormais, elles tentent de contrer A et ne sont plus aussi impressionnables par ses messages. Désormais, elles sont tournées vers la réflexion au lieu de paniquer inutilement ; conséquence : leur vie personnelle est un peu plus éludée pour se concentrer sur la recherche du coupable. Et heureusement parce que leurs problèmes de lycée sont vraiment puérils et dérisoires face à la menace A. Sans compter que ce nouveau corbeau est vraiment plus dangereux que Alison comme le démontre la fin. Ainsi, après une pause plus que bénéfique, je repars dans l’aventure des Menteuses avec plaisir et j’attends de voir ce que donne le T14 !

En bref

Apprécié
Non-apprécié
-        Concentration sur la recherche du coupable
-        Un A plus violent
-        Abandon des histoires du lycée pour faire chanter les personnages avec des éléments dangereux
-        Intrigue qui n’avance pas
-        Série au schéma répétitif

 

Extrait

« Vous avez déjà eu le pressentiment que quelque chose de terrible était sur le point d’arriver ? Comme la fois où vous étiez en vacances et où vous avez eu une vision de votre meilleure amie hurlant de douleur – et que plus tard, elle vous a dit qu’elle s’était cassé le bras pile à ce moment-là ? La fois où un nœud dans votre estomac vous a dissuadée de passer la nuit dans ce bed and breakfast du Maine – dont le toit s’est effondré pendant la nuit ? La fois où vous auriez juré avoir entendu des sirènes à un carrefour – où le pire accident de l’histoire de la ville s’est produit la semaine d’après ? Je sais que ça peut paraître bizarre, mais parfois le sixième sens, ça fonctionne. Si une petite voix dans votre tête vous met en garde, vous devriez peut-être l’écouter »

 

A savoir

A ce jour, la série des Menteuses semble aller jusqu’au T16 qui est à paraître en novembre 2016 sous le titre de Vicieuses

Vous pouvez retrouver mon avis sur les œuvres de Sarah Shepard ici :


-        Les Menteuses :



 

-        The Lying Game