mardi 29 septembre 2015

A comme Association T3 (extrait)

Comme j’erre dans internet et sur les blogs littéraires, je trouve de nombreux extraits de livres qui me décident à les lire comme c’est le cas avec la série d’Erik l’Homme. J’ai décidé de vous faire partager ces brèves lectures afin de vous donner peut être, à vous aussi, l’envie de vous lancer dans une série qui ne vous faisait pas envie de prime.  

« Ça devrait marcher.

Mieux que mon fiasco de tout à l'heure, j'espère. "Mon cœur est pris." Quel débile ! Comment tu veux espérer quelque chose après ça ? Une fille te fais comprendre que tu lui plais. Premier miracle. Elle se révèle entreprenante. Deuxième miracle. Dans son regard il y a la promesse de tous les trucs dont tu rêves depuis des années. Troisième miracle. Et qu'est-ce que tu fais ? "Mon cœur est pris." N'importe quoi aurait été préférable, tiens même : "pas ce soir, j'ai la diarrhée." Tu dis à cette fille que tu es amoureux d'une autre Et puis, en même temps que tu mets une distance infranchissable entre elle et toi, en te hissant sur des hauteurs de noblesse, tu n'as qu'une envie: lui peloter les seins.

Se servir de sentiments élevés pour dissimuler sa peur, à la rigueur. La lâcheté pousse à tout. Mais les salir avec des pensée franchement triviales, non, mon vieux, non !

Il y a des fois où on se sent franchement minable.

-          Tu es prêt, jeune mage tourmenté ? D'après ce que j'ai compris, tu as sagement économisé tes forces cette nuit. Il est temps de s'en servir. »

Erik L'Homme, A comme Association, tome 3, P.68 

Citation tirée du blog Les livres d’Audrey et Alily

dimanche 27 septembre 2015

La Coloc



 Couverture de La coloc
Auteur : Jean Philippe Blondel
 
Prix : 12, 5E
 
Edition : Actes Sud Junior

Résumé

L’Auberge espagnole version lycéens !

Que ressent-on à seize ans lorsqu’on s’arrache du cocon familial pour (presque) voler de ses propres ailes ?

Les parents de Romain ont hérité d’un grand appartement situé dans la ville de son lycée. Ils hésitent à le vendre ou le louer.  L’adolescent y voit un coup de pouce du destin : et si c’était lui qui l’habitait, afin d’en finir avec les longs trajets en car entre le domicile familial isolé et son bahut ?!  Ses parents se laissent convaincre et il s’agit alors de trouver deux autres colocataires. Leur choix se portera sur Rémi, le geek type (physique, bizarrerie et fringues assortis), et Maxime, son contraire, garçon populaire qui fait tomber toutes les filles.
Une année pleine de changements s’ouvre pour Romain, entre émancipation, joies et contraintes de la vie en communauté.

 

Mon avis

Encore un livre qui ne faisait absolument pas partie de ma PAL mais comme je lui ai trouvé une ressemblance avec la série Ma vie selon moi et Celui qui sera mon homard, je me suis laissée tentée. Je dois dire que si je ne regrette pas ma lecture, je n’ai pas totalement adhéré comme cela a été le cas avec les autres car le livre est vraiment court et les épisodes ne m’ont pas parus assez développés.

Romain vit à la campagne, déteste sa vie et ses parents et l’internat. Bref, un gamin de 16 ans… Jusqu’au jour où sa famille hérite d’un appartement proche de son lycée… Tout le monde étant à bout, trouve l’idée merveilleuse d’une collocation entre lycéens. Est d’abord recruté Rémi, le scientifique geek de base qui ne fera pas de vagues et Maxime, l’opposé de Rémi et Romain : beau, populaire, borderline. Entre deux éclats de voix et une ambiance d’internat, les garçons vont tirer des leçons de vie, grandir et nous donner envie de revenir au lycée.

Je l’admets, j’ai été attirée par cette ambiance de camaraderie idéalisée d’internat qui me fascine toujours autant. Le résumé est totalement fidèle à l’ambiance de la 1ere partie du roman : 3 ados commencent à faire connaissance et se lient d’amitié ; amitié qui n’aurait jamais vu le jour sans les affres de la colocation. Et puis, grâce à Maxime, ils grandissent : ils font la fête et tombent amoureux, tout aurait été pour le mieux dans le meilleur des mondes si  Maxime n’avait pas dépassé les limites. On entre dans la 2eme partie du livre, que j’ai moins appréciée. La coloc devient alors plus morne, plus ordinaire et pourtant tout aussi puissante émotionnellement. Mon seul reproche est l’épaisseur du livre de seulement 150 pages. Je suis  d’accord qu’il ne faut pas les passages trainent en longueur mais là c’était trop expéditif ; l’auteur abordait à peine un épisode qu’il changeait de sujet 20 lignes plus tard. C’est le seul bémol de ce livre car les personnages sont travaillés, l’ambiance est créée et on adhère immédiatement avec le caractère de Romain, ironique et caustique même si ma préférence est allée immédiatement à Maxime. Je ne comprends pas pourquoi ça n’a pas marché autant que pour les autres livres car il comportait tous les éléments pour que j’adhère. Mais il lui manquait une petite chose, que je ne saurai pas nommer, pour que j’accroche totalement.

 

En bref

Apprécié
Non-apprécié
-          Petits moments de complicité entre les protagonistes
-          Ambiance auberge espagnole
-          La seconde partie du livre tournant autour de la romance et autres sentiments tournant autour  
-          Trop court

 

Extrait

« Le compromis, le voilà le mot-clé de ce début d’année scolaire. Il a fallu trouver des compromis pour pratiquement toutes les pièces. Pour l’organisation de la salle de bains – la répartition des brosses à dents (non, Maxime, tu n’as pas le droit de prendre n’importe laquelle, c’est dégoutant), des gels douche (oui, ce serait mieux s’il y avait une étiquette, même si ça ressemble aux colonies de vacances), des serviettes (même si les parents nous prennent souvent le linge sale, om faut qu’on se débrouille un peu, nous avons une machine à laver en parfait état de marche). Pour les règles de vie dans le salon-salle à manger (non, pas de télé en fond sonore ; chacun dans sa chambre à 22h30 les jours de semaine, sinon, on ne s’en sortira pas ; oui, Maxime, si tu râles mais si tu préfères, tu repars à l’internat tout de suite). »
 

« - J’en sais rien où il est le x et le y. Et je vais même te dire, j’en ai rien à foutre du x et du y. Ils peuvent bien aller s’enculer où ils veulent, je m’en bats les couilles !

Je suis sorti de ma chambre, prêt à intervenir. Je n’en ai pas eu besoin. Rémi est resté d’un calme olympien. Maxime s’est levé brusquement et a envoyé valser le programme télé de l’autre côté de la pièce. Rémi m’a jeté un coup d’œil puis a haussé les épaules. Il a réagi calmement :

-          Maxime, viens te rasseoir.

Ledit Maxime est allé s’installer sur le canapé, a pris la télécommande et a zappé d’une chaine à une autre, un coussin calé sur le ventre, le visage buté. Rémi a alors quitté la table du salon, non sans avoir auparavant fermé avec précaution le livre de maths de 1ere ES et le trieur de notre colocataire. Il est allé se réchauffer un café dans la cuisine. C’est là que je l’ai rejoint. On ressemblait à un père et une mère discutant ensemble de leur enfant à problèmes. Sauf que c’est moi qui jouais le rôle de la mère inquiète, tandis que Rémi temporisait et se voulait pragmatique.

-          Clairement, les maths, c’est pas son truc.  

-          Oui, mais il ne peut pas se payer une nouvelle mauvaise note sinon c’est la cata.

-          Ecoute, il ne veut pas travailler. Moi, je ne peux pas faire boire un âne qui n’a pas soif.

Maxime a braillé depuis le salon.

-          Je vous entends. Et je ne suis pas un âne, connard. »

 

A savoir

Si vous aimez ce genre d’ambiance, je vous conseille en priorité :

-          Celui qui sera mon homard : http://lecturesdunenuit.blogspot.fr/2015/04/celui-qui-sera-mon-homard.html

-          Les 1ers tomes de la série Ma vie selon moi (non chroniqués)

vendredi 25 septembre 2015

Pottermore : des nouveautés dans l'univers de JK Rowling


Le monde d'Harry Potter est loin d'avoir révélé tous ses secrets. Alors que se tourne actuellement le premier spin-off des aventures du sorcier à la cicatrice, J.K. Rowling vient de publier sur le site Pottermore des détails inédits sur l'univers de ses livres. L'occasion d'en apprendre plus sur la famille et l'arbre généalogique de l'étudiant de Poudlard.

J.K Rowling dévoile de nouveaux secrets


 

Depuis que le dernier chapitre de la saga Harry Potter a été publié en 2007, J.K. Rowling dévoile régulièrement sur la Toile ou sur les réseaux sociaux des détails inconnus sur l'univers de sa célèbre saga. Les fans des romans et des films ont ainsi pu en apprendre un peu plus sur le passé de Drago Malefoy ou encore sur l'avenir d'Albus Severus Potter, le fils du sorcier à lunettes. A l'occasion du lancement de la nouvelle version du site Pottermore, l'auteur britannique vient d'ailleurs de publier une courte nouvelle révélant de nouveaux secrets sur les livres !

Et ces secrets concernent principalement l'arbre généalogique d'Harry Potter, qui prend racine au 12ème siècle avec Linfred de Stinchcombe, un sorcier spécialisé dans les remèdes "médicaux". Celui-ci aurait notamment créé la potion Poussos qui permet de faire repousser les os, ainsi que la potion Pimentine qui soigne le rhume. Des concoctions grâce auxquelles l'ancêtre du célèbre étudiant de Poudlard a gagné beaucoup d'argent. Concernant son patronyme, ce dernier aurait pris le nom de "Potter" après avoir été surnommé "The Potterer" ("le potier" en VF).

 


Harry Potter débarque au théâtre


On n'a pas fini d'entendre parler d'Harry Potter. Alors que se tourne actuellement le premier spin-off des aventures du sorcier à lunettes (Les Animaux Fantastiques), J.K Rowling planche en parallèle sur une histoire inédite, centrée sur le plus célèbre étudiant de Poudlard : "Harry Potter and the Cursed Child" [Harry Potter et l'enfant maudit, NDLR]. Ce n'est cependant pas en librairie ou encore au cinéma que le monde la découvrira l'année prochaine... mais au théâtre ! Derrière ce nouveau projet se cache en effet une pièce, écrite en collaboration avec l'écrivain Jack Thorne et mise en scène par John Tiffany. Enfin ça, c'est ce que l'auteure britannique a annoncé en juin dernier, à l'occasion du 18ème anniversaire de la sortie du livre "Harry Potter à l'école des sorciers".

Deux pièces au lieu d'une !


Quelques jours après avoir détaillé l'arbre généaologigue d'Harry Potter, J.K Rowling vient finalement de révéler que ce n'est pas une mais deux pièces de théâtre qui se préparent. "En raison de la nature épique de son histoire, Harry Potter and the Cursed Child sera divisé en deux parties", a-t-elle tweeté. Toujours pas d'infos par contre sur l'intrigue.

Sur le site Pottermore, John Tiffany promet cela dit une expérience qui ravira les fans de la saga. "On a eu la chance d'explorer quelques-uns des livres et personnages les plus aimés de la littérature, mais aussi de travailler avec J.K. Rowling, pour raconter une histoire que personne ne connaît. C'est excitant !", a confié le metteur en scène. Le coup d'envoi de la première partie sera donné à l'été 2016 au Palace Theatre de Londres.

Source Purebreak
 
Retrouvez mon post sur les 2 premiers tomes ici :

 

dimanche 20 septembre 2015

La Malédiction Grimm


 Couverture de La Malédiction Grimm
Auteur : Polly Shulman
 
Prix : 16E
 
Edition : Bayard jeunesse

Résumé

Elizabeth peine à s'intégrer dans son lycée. Alors, quand son professeur d'histoire lui propose un petit job dans une bibliothèque, elle se dit que ce sera l'occasion de faire des rencontres. Après un entretien pour le moins étrange, la voilà engagée. Elle s'aperçoit aussitôt que le Dépôt n'est pas une bibliothèque ordinaire: pas un seul livre à l'horizon, uniquement des objets. Mais surtout, un mystère plane au sujet d'une collection située au sous-sol et dont personne n'accepte de lui parler: La Collection Grimm. Elle abrite des objets de contes de fées _ les bottes de sept lieues, le miroir de Blanche-Neige... Quelques uns disparaissent, et un étrange oiseau géant rôde autour...

Quel secret cache cette Collection Grimm qui semble déchaîner les passions?

 

Mon avis

Allez savoir pourquoi, la couverture et le titre de ce livre m’ont attirée de manière irrépressible et ma curiosité a fini par l’emporter x). Mais je n’aurais pas dû me fier à l’emballage car l’épique n’était pas vraiment au rendez-vous… Ce qui est dommage mais pas étonnant avec un livre aussi jeunesse. Voilà mon principal reproche : il a une tonalité trop enfantine.

Elizabeth vient d’arriver à New-York et peine à s’intégrer dans son nouveau lycée et sa nouvelle famille. Heureusement, son prof d’histoire réussit à la recommander pour un emploi de magasinière dans une bibliothèque. Bibliothèque pour le moins étrange puisqu’il s’agit de prêts d’objets. Et aucun lien avec les contes de fées jusqu’à ce qu’Elisabeth découvre une collection spéciale : la collection Grimm. Le fuseau qui a servi pour endormir la Belle au bois Dormant, le tapi volant d’Aladin, le miroir de Blanche-Neige, tout y est. Enfin, jusqu’à ce qu’un voleur ne s’introduise dans la bibliothèque pour dérober la magie des objets. Et quand une partie de l’âme d’Elizabeth est mise en jeu et que son amie disparait, elle se lance dans une course poursuite effrénée pour les récupérer.

Même si le résumé est original, il manque une certaine dose d’aventure pour que le livre soit tout à fait prenant. Je m’interrogeais sur les disparitions mais je n’étais pas réellement impliquée. De plus, le mystère sur l’identité du voleur n’est pas réellement un secret et rien ne nous choque vraiment. Sans compter que la fin est vraiment précipitée tandis que certains passages trainent en longueur. Et puis, il y avait quelque chose de terriblement enfantin qui ne collait pas avec le personnage principal et je dois avouer que c’est ce qui m’a le plus dérangé. Elle pensait comme une gamine de 10 ans alors qu’elle était censée en avoir 16. Sans compter que l’écriture n’était pas appropriée pour un public de plus de 12 ans. Voilà la cause de tous mes reproches : ce n’est absolument pas un livre destiné aux ados mais aux enfants. Si j’excepte cet aspect, je dois reconnaitre que c’est un livre qui a tout pour séduire les plus jeunes : des contes de fées gentillets, une intrigue pas trop compliquée mais qui demande tout de même réflexion, des courses poursuites et des créatures fantastiques.

 

En bref

Apprécié
Non-apprécié
-          L’idée d’objets magiques provenant des contes de fées
-          L’aspect très jeunesse du livre en contradiction avec le cadre et les personnages
-          Un certain manque d’action tout au long de l’intrigue puis une précipitation à la fin du livre

 

Extrait

-          « Bon, où retrouvons-nous Anjali?

-          Toi, tu ne retrouves Anjali nulle part.

-          Bien sûr que si. Je suis têtu, au cas où tu ne l'aurais pas remarqué.

-          Je ne comprends pas, Aaron. Tu penses réellement que nous complotons quelque chose? Parce que, si nous voulions comploter, nous pourrions parfaitement le faire quand tu n'es pas là pour nous espionner. Alors réponds-moi: pourquoi tu me suis?

-          Je ne sais pas, Elizabeth

-          Peut-être parce que je ne supporte pas d'être séparé de toi ?

Son sourire, un mélange exquis de sarcasme et de sincérité, découvrit ses magnifiques dents blanches.

-          Si c'était vrai, tu ne l'avouerais jamais.

-          Tu as peut-être raison. Ou alors je pense ne rien risquer du tout en te le disant parce que je sais que tu ne me croirais jamais capable d'avouer une telle chose si elle était vraie.

-          Ou bien tu t'exprimes par circonlocutions dans le but de m'embrouiller, pour ne pas avoir à répondre à ma question.

-          S'exprimer par circonlocutions n'est pas pire que de décrire des circonvolutions pour aller aux toilettes.

-          Si tu n'aimes pas ma façon de marcher, tu n'as qu'à pas me suivre.

-          Oh mais si, j'aime ta façon de marcher ! Beaucoup même. Je te regarderais marcher volontiers toute la soirée. »

 

A savoir

Je ne sais pas si ce livre comporte une suite directe, mais ce qui est sur, c’est qu’un spin-off a été publié. Fait-il office de T2 ? Je ne pense pas mais il devrait y avoir des allusions directes à ce tome.

 Couverture de L'Expedition H.G. Wells
L’expédition H.G. Wells
 
Jouez avec le temps, si vous l’osez ! Alors qu’il travaille dans sa chambre à un exposé sur les robots, Léo voit surgir une sorte de scooter miniature, piloté par une jeune fille dont il tombe aussitôt amoureux... et, sur la place du passager, une minuscule réplique de lui-même ! Obsédé par cette étrange vision, Léo suit les conseils de sa prof de sciences et se rend au Dépôt d’Objets Empruntables de la Ville de New York, extraordinaire bibliothèque n’accueillant que des objets qui ont un jour marqué l’Histoire ou la littérature. Là, il fait la connaissance de Jaya, assistante-magasinière, qui ressemble trait pour trait à la fille de sa vision. Elle lui arrange un rendez-vous avec le directeur de l’établissement, le Dr Rust, qui, impressionné par les talents de réparateur du jeune homme, l’engage. Et bientôt, Léo découvre le Legs Wells : un département du Dépôt où sont entreposés les objets ayant un lien avec la bibliographie de l’un des pères de la science-fiction, l’auteur de L’homme invisible et de La guerre des mondes : Herbert George Wells !

 

mercredi 16 septembre 2015

La Passe-Miroir T2 - Les disparus de Clairdelune

Vous pouvez retrouvez mon post sur ce coup de cœur T1 - Les Fiancés de l'Hiver ici :
 
Encore de nouvelles infos sur la série de la géniale Christelle Dabos :D
Commençons par le plus important : le T2 est annoncé pour le 28 octobre ou 2 novembre, les sources divergent mais il va paraître incessamment sous peu comme en témoigne la couverture que j'ai vu circuler ;)
Il fera apparemment 560 pages et, petite nouveauté, en plus d'un résumé du T1, l'illustrateur et l'auteure ont travaillé en collaboration pour faire une carte du monde d'Ophélie et des arbres généalogiques des différentes familles.
 
Couverture de La Passe-Miroir, Tome 2
Jouer les Schéhérazade pour mériter la protection de Farouk. Enquêter sur d'inquiétantes disparitions. Percer le secret d'un livre au pouvoir étrange.
Ophélie est confrontée aux dangers d'une cour toujours plus malveillante... et si la seule façon de surmonter ces épreuves était de ne plus considérer son fiancé comme un ennemi ?

mardi 15 septembre 2015

Ceux qui se cherchent T1


 Couverture de Deux par deux, Tome 1 : Ceux qui se cherchent
Auteur : Jennifer Echols
 
Prix : 17E
 
Edition : Bragelone (coll : Castelmore)
Résumé
La règle d’or de Tia : s’amuser. Pour sa dernière année de lycée, elle n’aspire qu’ à partager de bons moments avec ses amis... et avec les beaux gosses du coin. Sa première cible? Will, le petit nouveau. Elle est fan de son accent du Minnesota et de son allure décontractée.

Mais Will veut une relation sérieuse, contrairement à Tia qui sait les dégâts que ce genre d’engagement peut causer. Ses sœurs en sont l’exemple parfait: elles sont tombés amoureuses et ont eu le cœur brisé en mille morceaux. Hors de question que cela arrive à Tia!

Pourtant, en demandant à Will d’en rester là, Tia l’envoie dans les bras d’une autre. C’est à ce moment-là que Will et Tia sont élus le plus gros plan drague du lycée, ce qui rend la situation est plutôt gênante: comment la petite amie de Will va-t-elle le prendre? Ce qui avait débuté comme un plan sans prise de tête va se transformer en une histoire quelque peu tendue!
 
Mon avis
Je vous avais déjà chroniqué un livre d’Echols, Sans Attendre, que j’avais beaucoup apprécié. Mes attentes étaient-elles trop élevées pour celui-ci ? Je ne saurai le dire mais, quoi qu’il en soit, je ne ferai pas une chronique aussi enthousiaste que pour Sans Attendre.
Tia se considère et se revendique comme une fêtarde : elle a appris des erreurs de sa famille et ne souhaite pas s’engager dans une relation sérieuse. C’est lors d’une fête qu’elle rencontre le petit nouveau, Will, avec qui elle ne souhaite rien de plus que ce dont elle a l’habitude. Or, ce n’est pas le genre de ce dernier…
Franchement, j’aurais cru que Tia serait un peu plus une héroïne comme je les aime : fortes, franches, indépendante. Là, pour le coup, le cliché de la fille cool en a pris un coup. Du coup, je dois avouer que le résumé de l’éditeur très marketing. Certes, dans les premiers temps on y croit mais j’ai trouvé que le masque tombait trop vite. On s’attend à une comédie romantique typique avec les deux opposés qui se cherchent des poux alors qu’on est de suite dans les confessions mielleuses et affreusement larmoyantes qui ennuient. Bref, là où on attend de voir une relation éclore, on a l’impression de voir une relation d’un an se fissurer. Ennuyant… Sans compter que j’ai détesté Will. Trop immature et geignard, on avait l’impression de voir les inquiétudes d’un stéréotype de pompom girl : la popularité, les parents, la fac... Pas très réaliste, d’après moi. Tout comme l’ambiance lycéenne : la fanfare liée et amie avec les cheerleaders, c’est du jamais vu. Au moins, ça a le bénéfice de nous changer des clichés habituels x). Après, je tire un peu sur l’ambulance, je le reconnais. Je reproche de l’immaturité à un livre centré sur la romance et une ambiance High School Musical donc bon… Malheureusement, je dois reconnaitre que je ne retiens rien de positif sur ce livre : il se lit mais il ne m’a pas fait rire et ne m’a pas transportée dans un autre univers. En fait, je ne retiens rien de livre, même pas quelque chose de négatif. Oui, je l’ai lu, il n’a pas été transcendant, tant pis. Cela arrive. Sans Attendre a peut être été une exception car l’héroïne était très réussie et me plaisait beaucoup alors que dans ce livre, je n’ai accroché avec aucun personnage en particulier. Pour autant, cela ne m’a pas freiné dans ma lecture, les pages défilent et on atteint vite sans fin sans être complètement lassé. Il faut dire que l’on est dans une comédie romantique, c’est toujours léger et fluide. Celle-ci manquait juste de piment et de travail sur les personnages. C’est dommage mais je ne perds pas espoir avec cette auteure. Peut être un autre livre ?
 
En bref
Apprécié
Non-apprécié
-          Cadre: comédie romantique au lycée, fraiche, sans prise de tête
-            Des personnages trop immatures et pas assez réalistes
-          Les dialogues sonnant trop vieux couple et pas éclosion d'une relation
-          L’ambiance pas assez réaliste : la paria amie avec l'intello et la cheerleader dans un monde de quasi-bisounours
 
Extrait
« - Je me suis présenté à tes amies, a dit Will en désignant la maison. Elles m’ont dit que je te trouverais près de la bière.
-          Mes amies sont hilarantes.
Mes meilleures amies, Harper et Kaye, ne buvaient pas. Ca ne me dérangeait pas. Je buvais pour ma part, ce qui leur déplaisait. Au fil des ans, les tirades moralisatrices de Harper et les supplications hystériques de Kayé s’étaient muées en surveillance inquiète et en plaisanteries sarcastiques. […]
Boire à la véranda à l’arrière de la maison de Brody Larson était le mode opératoire habituel. La plupart des maisons au sud de la ville étaient alignées selon un quadrillage, et leurs jardins se touchaient. Si des parents rentraient de façon inopinée, interrompant une soirée, quelqu’un saisissait la glacière, et nous filions entre les palmiers pour recommencer chez un autre casse-cou. Si c’était là la première leçon qu’apprenait Will dans notre ville, il était mon style de mec. »
 
A savoir
 
Sur les autres livres de Jennifer Echols
Pour retrouver mon post sur Sans Attendre : http://lecturesdunenuit.blogspot.fr/2015/02/sans-attendre.html
 
Sur la série Deux par Deux
Ce tome ci est le 1er d’une trilogie. La série se nomme Deux par Deux (Superlatives en anglais). Voici les résumés des T2 et 3 de Ceux qui se cherchent ; ils ne seront pas une suite des aventures de Will et Tia mais porteront sur les meilleures amies de cette dernière.
Je n’ai pas trouvé de dates de sortie, mais je suppose la sortie anglaise récente. Il faudra donc que s’armer de courage avant de les voir publiés en France
 Couverture de Deux par deux, Tome 2 : Perfect Couple
 
Votre cœur peut-il être soumis à un vote populaire?

En tant que photographe de l'annuaire, Harper a la responsabilité de capturer les moments qui rendent le lycée mémorable. Mais sa propre vie n'a rien d'une photo parfaite. Le divorce amer de ses parents l'a menée à se demander à quoi pourrait ressembler une vrai relation amoureuse. Et depuis qu'elle et Brody, un quaterback popupulaire, ont été élus "Couple Parfait qui ne l'a jamais été", ses amies se sont penchées sur son cas pour qu'ils sortent ensemble.

Brody ne manque pas d'admiratrices mais Harper ne peut pas imaginer de relation avec lui. Et lui aussi semble se demander pourquoi ils ont été élus. Ils sont totalement opposés, complètement incompatible, alors parler de "Couple Parfait"... Pourtant, depuis que leur classe les a mis ensemble, ils sont indéniablement attirés par l'autre, d'abord par curiosité, puis par une véritable relation.

Le problème est que même s'ils sont mutuellement attirés et que les deux l'admettent, ils n'arrivent pas à s'entendre ni même à communiquer. S'ils étaient vraiment le couple parfait, ce ne serait pas si difficile! Il devient bientôt clair que leur classe avait tort et ils jettent l'éponge. Mais après s'être séparés, les deux se sentent tellement changés par l'effort fourni pour s'entendre qu'ils ne peuvent plus s'oublier.

Et si ce duo de l'enfer était le couple parfait après tout?
 Couverture de Deux par deux, Tome 3 : Most Likely To Succeed
 
In this sexy conclusion to The Superlatives trilogy from Endless Summer author Jennifer Echols, Sawyer and Kaye might just be perfect for each other—if only they could admit it.

As vice president of Student Council, Kaye knows the importance of keeping order. Not only in school, but in her personal life. Which is why she and her boyfriend, Aidan, already have their lives mapped out: attend Columbia University together, pursue banking careers, and eventually get married. Everything Kaye has accomplished in high school—student government, cheerleading, stellar grades—has been in preparation for that future.

To his entire class, Sawyer is an irreverent bad boy. His antics on the field as school mascot and his love of partying have earned him total slacker status. But while he and Kaye appear to be opposites on every level, fate—and their friends—keep conspiring to throw them together. Perhaps the seniors see the simmering attraction Kaye and Sawyer are unwilling to acknowledge to themselves…

As the year unfolds, Kaye begins to realize her ideal life is not what she thought. And Sawyer decides it’s finally time to let down the facade and show everyone who he really is. Is a relationship between them most likely to succeed—or will it be their favorite mistake?
 
 

dimanche 13 septembre 2015

Conversion


 Couverture : Conversion
Auteur : Katherine Howe
 
Prix : 18E
 
Edition : Albin Michel
Résumé
Qu'arrive-t-il aux élèves du prestigieux lycée St Joan? Une adolescente est prise de convulsions puis d'autres présentent à sa suite d'étranges symptômes : perte de cheveux, paralysie, quintes de toux… La presse s'empire de l'affaire, la rumeur enfle jusqu'à la panique. Seule Colleen remarque un détail qui a échappé à tous : St Joan se trouve à l'emplacement du village de Salem où, trois siècles plus tôt, des jeunes filles ont été touchées par des troubles similaires… Les époques se croisent, les drames se nouent : stress, simulation ou sorcellerie ?
 
Mon avis
Voilà un livre que je souhaitais lire depuis un bon paquet de temps et que j’ai enfin acheté. Même s’il n’est pas révolutionnaire, il est agréable à lire car il change des tendances actuelles et nous dépayse. Sans compter que le genre fantastique n’est pas ce qui prédomine dans mes lectures donc j’ai encore une capacité de surprise relativement préservée x)
2012. Un fait divers met l’Amérique en émoi : des jeunes filles d’une école privée de Denver tombent toutes malades et se disent sous l’emprise d’une force maléfique.
1706. Village de Salem : Ann Putman vient confesser ses crimes au révérend.
Aucun lien apparent entre ces deux villes et époques. Et pourtant. Denver, après le procès des sorcières de Salem a été rebaptisé ainsi. Et les jeunes filles du XXIe siècle souffrent des mêmes maux. Alors, simulation ou magie ?
 
C’est la question que l’on pose sans cesse, tout comme notre héroïne. Elle fait partie de cette école, fréquente les filles touchées par la Maladie Mystère et pourtant elle a du mal à démêler le vrai du faux. Pour autant, l’intrigue n’est pas concentrée sur la résolution de cette énigme ; nous suivons Colleen et ses démêlées avec sa vie d’adolescente. J’ai beaucoup apprécié le point de vue réaliste que nous offre Katherine Howe : si sa protagoniste s’intéresse au sort de son lycée, elle n’est pas pour autant omnibulée par les évènements extérieurs. Certes, elle les subit mais ils ne sont pas omniprésents dans sa pensée. La vie continue et Colleen se concentre donc sur ses dossiers de fac, ses amies et sur la relation naissante qu’elle développe avec Spencer. Mais, plus le récit avance et plus l’étau se resserre : Colleen veut savoir ce qui arrive à ses amies et émet des hypothèses. Le côté pensionnat est alors délaissé au profit des la Maladie Mystère. L’alternance des points de vue et des différentes époques permet d’ajouter une touche de doute supplémentaire ; malheureusement, la fin est trop prévisible et je trouve que l’auteure aurait dû se distinguer des autres récits fantastiques. Je ne suis pas du genre à dire ça mais manquait une touche d’horreur au récit pour qu’il soit véritablement prenant et angoissant. Pour autant, je ne vais pas lui tirer dessus car c’est un livre jeunesse et elle a eu la bonne idée de se démarquer des tendances actuelles en touchant deux genres bien distincts : la chick-litt et le fantastique. Je ne vous promets donc pas de grands frissons avec ce livre, mais au moins de passer un agréable moment.
 
En bref
Apprécié
Non-apprécié
-          Mélange des genres : chick-litt et fantastique
-          Recherches historiques
-          Passages qui trainent en longueur
-          Fin prévisible et trop classique
-          Un récit qui manque d’angoisse être véritablement crédible
 
Extrait
«  Je ne sais plus quand l’histoire a commencé. Et je crois que personne ne le sait vraiment.
Il y a eu un moment où déterminer la date et le lieu du premier incident semblait extrêmement important. Ils nous ont toutes interviewées parce qu’ils souhaitaient connaitre le site exact, ou l’heure, j’ai oublié. Ils nous ont exhortées une par une dans le bureau de la direction où avait été affichée une immense carte du lycée. Le plan était couvert d’épingles surmontées de petits drapeaux dont chacune portaient une date – un dispositif ultra élaboré. Ils pensaient que ces drapeaux, ces épingles et les fils qui les reliaient leur permettraient de se repérer, en tt cas, que ça en mettrait plein la vue aux infos. Il faut dire que c’était assez impressionnant, les flèches, tout ce petit montage, trop compliqué. Finalement, ça ne leur a servi à rien, mais j’imagine que ça les rassurait. 
Bon, j’arrête, je vais trop vite.
Si quelqu’un m’obligeait à donner une date, avec un revolver sur la tempe, par exemple, je dirais que c’était le 11 janvier. Parce que c’était un mercredi tout ce qu’il y a de plus banal, un mercredi, genre, rien à signaler.
Le style de journée que j’aurais oubliée le soir même. »
 
A savoir
Ce livre est un one-shot : il n’y aura pas de suite