lundi 7 juillet 2014

Divergente T3 : Allégeance


Couverture : Divergente, tome 3 : Allégeance
Auteur : Veronica Roth
Edition : Nathan
Prix : 17E
Résumé
Le règne des factions a laissé place à une nouvelle dictature. Tris et ses amis refusent de s'y soumettre. Ils doivent s'enfuir. Mais que trouveront-ils au-delà de la clôture ? Et si tout n'était que mensonge ?
Mon avis
Whaou !! Je suis soufflée ! Le dernier tome de cette trilogie coup de cœur me laisse sur les fesses et comme d’habitude, je suis bien trop triste de quitter cet univers ô combien magique qu’avait créé Veronica Roth. J’avais à la fois hâte mais je ressentais aussi une certaine réticence à le lire : d’un côté, je voulais savoir la fin et les réponses mais je ne voulais pas non plus dire au revoir aux personnages (à Quatre principalement, je le reconnais ^^). Et si le tome 1 m’avait enchantée, le tome 2 m’avait légèrement refroidie mais le tome 3 m’a littéralement transportée ! Et même si je préfère le 1er, je dois avouer que Roth a écrit un dernier tome qui signe et met fin à cette trilogie en beauté et qui pourrait être équivalent au 1er tome si je n’avais pas autant aimé le T1.
Nous retrouvons, dans ce dernier tome Tris et ses amis qui fuient Chicago après qu’Evelyn ait pris le pouvoir. Mais ils vont se trouver confrontés à un autre problème : un autre régime autoritaire tout aussi radical que celui qu’ils ont quitté et qui en plus de cela a des idées assez…disons le mot : nazies. Car oui, dans ce nouveau régime, il y l’idée d’une classe d’humains supérieurs à d’autres grâce à leur gènes et cela cause des discriminations. Autant vous dire que Tris et ses amis vont devoir se battre aussi bien mentalement (contre une population endoctrinée) que physiquement (là aussi, de nombreuses révoltes sont à prévoir) contre les préjugés mais aussi pour sauver leur ville.  Bref, aucun répit pour les personnages et nous, pauvres lecteurs que nous sommes. Mais Roth a réussit à mélanger à merveille plusieurs thèmes divers et hétéroclites tels que le pardon (Caleb est là et Quatre fait enfin face à Evelyn), une critique sociétale, la question du déterminisme, le deuil et de la romance ce qui fait d’Allégeance un livre bien plus profond que d’autres livres pour ados. Sachez que l’action et l’émotion sont au rendez-vous et que les deux se livrent une bataille de tout instant. Quant à la fin, elle m’a ravie car bien plus réaliste et fidèle au personnage que toute autre distopie lue jusqu’à présent. C’est un choix audacieux et je félicite l’auteure de l’avoir fait !
Petite nouveauté : le point de vue de Quatre s’intègre à celui de Tris ce qui permet de voir deux intrigues se développer parallèlement. Ce 3e tome répond à toutes les interrogations que l’on avait en tête à la fin du deux et les dernières pages sont bouleversantes, à tel point que j’essayais de ralentir mon rythme de lecture pour rester un peu plus dans l’univers de Tris. Mission impossible : ma curiosité étant ce qu’elle est, je voulais savoir la fin et le plus vite possible. Un livre à lire absolument qui vous touche en plein cœur mais je suis sûre que je prêche des convertis vu que vous avez lu les deux premiers tome ;)  
Extrait
«  Avant, je pensais que quand on tombait amoureux, on atterrissait quelque part au hasard et qu'on n'avait plus qu'à faire avec. C'était peut-être vrai au début, mais ce n'est certainement pas ce qu'on vit là, maintenant.
 Je suis tombée amoureuse de lui mais je ne reste pas avec lui par défaut, juste parce qu'il est là et qu'il n'y a personne d'autre. Je reste avec lui parce que je le choisis, chaque matin où je me réveille, chaque matin où on se dispute, où on se ment, où on se déçoit. Je le choisis chaque jour, et lui aussi me choisit. »
" Il pince le devant de mon chandail, juste au-dessus de mon estomac, puis m’attire à lui et m'embrasse doucement.
— Viens, me dit-il ensuite. J'ai un plan pour ce soir.
— Ah oui ?
— Je me suis rendu compte qu'on n'avait jamais eu un rencard digne de ce nom, figure-toi.
— Le chaos et la destruction ont une fâcheuse tendance à limiter les occasions.
— C'est peut-être le moment d'essayer."

jeudi 3 juillet 2014

A kiss in the dark




Couverture de A Kiss in the Dark
Auteur : Cat Clake
Edition : Robert Laffont (collection : R)
Prix : 18E

Résumé

Lorsqu’Alex et Kate se rencontrent, l’attirance est immédiate. Il a de l’humour, un beau visage et un brin de timidité : tout ce que Kate recherche chez un petit ami. Elle est jolie, craquante, avec un irrésistible soupçon de naïveté : Alex ne peut résister à son charme. L’un des deux cache pourtant un lourd secret qui va non seulement peser sur leur amour naissant, mais aussi menacer leur vie…


Mon avis

Le dernier livre de Cat Clarke, autant dire qu’il me tardait de le lire mais toujours avec une pointe d’appréhension. Si j’ai commencé mes lectures de cette auteure avec Cruelles (que je n’ai pas aimé du tout), j’ai continué avec Revanche (gros coup de cœur) et fini avec Confusion (que j’ai apprécié et chroniqué), je dois avouer que celui-ci n’est ni un coup de cœur, ni une déception. Il est, comme toujours ,grâce à l'écriture de Clarke, agréable à lire, mais l’histoire ne m’a pas passionnée. Je pense que cela tient au fait que la série crée un huis-clos trop oppressif entre les deux personnages principaux. Le problème est que je n’aimais pas ces personnages… Alex pouvait, à la limite, m’émouvoir et me pousser à la sympathie alors que Kate m’exaspérait au plus haut point. Elle pleurait sans cesse sur son sort, ne se remettait jamais en question et n’assumait pas ses choix. Et en plus de tout cela, elle n’avait pas inventé la poudre. Autant dire que je déteste d’emblée ce genre de personnages. Mais ce qui m’a encore plus dérangée, c’est le fait que le roman soit coupé en deux : la première partie est du point de vue d’Alex alors que la seconde est de celui de Kate ce qui est très décevant car dès que l’on commence à s’attacher à Alex, on doit se cogner l’idiote du village sans aucune transition. Sans compter que je m’attendais à une fin à la Cat Clarke : bien dramatique et marquante alors que la fin du livre, même si le suspens est maintenu jusqu’au bout, me semble assez banale et pas assez dramatique à mon goût. Mais je dois reconnaitre que si elle prête à sourire, ce n’est absolument pas le genre des fins de Clarke, ce qui est dommage car c’est ce que je préfère chez elle.

Bref, je ne vous ferai pas un résumé car il y a un secret que je ne tiens pas à vous dévoiler même s’il est expliqué dès le début de l’histoire, cependant, je veux vous laisser le moment de perplexité et le choc que l’on ressent et Clarke sait amener ces sensations à merveille, il serait donc dommage de lui enlever son art. Je dois reconnaitre que je vous ai fait une chronique assez négative mais il faut également rendre à César ce qui est à César : malgré tout ses petits défauts, le livre vous happe tant et si bien qu’il est difficile de le lâcher. Et je dois reconnaitre que le secret est vraiment original, je n’avais jamais lu un truc pareil. Ainsi, si vous devez lire un seul livre de Cat Clarke, je ne vous conseillerai pas celui-ci mais Revanche car beaucoup plus marquant. Celui-ci est parfait si l’on cherche une romance aux accents mélodramatiques mais qui n’est pas, à mon avis, représentatif du talent de Clarke qui peut créer un véritable raz de marée d’émotions.   


A savoir

Comme toujours, il s'agit d'un one-shot ce qui veut dire qu'il n'y aura pas de suite.

Vous pouvez retrouver mes avis sur les lectures précédentes de Clarke ici :