vendredi 6 juin 2014

Chroniques Lunaires T1 : Cinder




Couverture de Les Chroniques Lunaires, Tome 1 : Cinder
Auteur : Marissa Meyer
Edition : Pocket Jeunesse (PKJ)
Prix : 18 E

Résumé

MÊME DANS LE FUTUR,

LES HISTOIRES COMMENCENT PAR

"IL ÉTAIT UNE FOIS..."

À New Beijing, Cinder est une cyborg. Autant dire un paria. Elle partage sa vie entre l'atelier où elle répare les robots et sa famille adoptive. À seize ans, la jeune fille a pour seul horizon les tâches les plus ou moins dégradantes qu'elle doit accomplir pour ses sœurs et sa marâtre. Mais le jour où le prince Kai lui apporte son robot de compagnie - son seul ami -, le destin de Cinder prend un tour inattendu. La forte attirance qu'éprouvent le beau prince et la jeune cyborg n'a aucune chance de s'épanouir, surtout que le royaume est menacé par la terrible reine de la Lune !

Débute alors pour Cinder une aventure incroyable, où elle découvrira que le sort de l'humanité est peut-être entre ses mains.


Mon avis

Ecrire un conte de fées dans un univers dystopique, voilà le défi que Meyer a relevé avec succès. Le synopsis ? La population terrienne a été décimée avec la IVe Guerre Mondiale et est désormais dirigée par un empereur. Celui-ci est le représentant des terriens et s’oppose vaillamment à un nouveau peuple : les Lunaires. Mais notre planète Terre est en difficulté car la population est décimée par une mystérieuse maladie, une sorte de nouvelle peste qui continue de décimer la population.

Cinder, mécanicienne de renom, s’occupe peu de toutes ces questions géopolitiques, elle a déjà bien assez à faire avec sa belle-mère, ses sÅ“urs et son travail. Pourtant, le Prince Kai a décidé de lui ajouter des soucis en lui donnant son robot personnel à réparer car elle va tomber au milieu des complots des Lunaires. Comme vous pouvez le voir, le conte de Cendrillon est repris mais il sert de support car si l’histoire d’amour est présente, elle est étoffée par les ambitions des Lunaires et la maladie qui sévit, partout dans le monde terrien.

J’ai beaucoup apprécié l’écriture de Meyer qui nous donne à voir des personnages hauts en couleur. Cinder n’est pas la Cendrillon bête et inutile des Disney, elle se bat contre sa belle-mère, n’est pas dupe et se refuse au prince car elle sait leur histoire condamnée. En effet, la médecine a tellement progressée que désormais les médecins sont capables de vous sauver de presque tout, mais il y a un prix à payer : son pied a été remplacé par une prothèse en métal. Cinder est donc une cyborg : mi-humaine, mi-robot suite à un grave accident dans son enfance. Cette partie de la population est mise à l’écart et cache de son mieux ses appendices en métal. Elle est donc consciente que son histoire d’amour avec le prince est vouée à échec, mais Kai n’en a pas conscience car il ne peut pas voir son pied. Celui-ci a l’air adorable et courageux. Il va s’opposer aux Lunaires et poursuivre Cinder de ses assiduités.

Ce livre est donc une bonne dystopie aux accents merveilleux qui change radicalement de tout ce que l’on peut lire ordinairement.


PS : ce tome est le 1er d’une quadrilogie : le 2e portera sur Cinder et Scarlett (= le petit chaperon rouge). Quant au 3ème, il sera sur Raiponce et portera toujours sur Cinder. Blanche-Neige sera héroïne du dernier tome.

Les trois premiers sont parus en anglais et il n’y a aucune date pour la parution du 4.

En France, il manque le 3eme et il n’y a toujours aucune date.


Extrait

« - Je sais que le moment est horriblement mal choisi, mais croyez-moi, c'est une question de vie ou de mort. ( Il prit une grande inspiration.) Accepteriez-vous d'être ma cavalière au bal ?

 Le sol se déroba sous les jambes de Cinder. Sa tête se vida d'un seul coup. Elle avait dû mal entendre.

 Au bout d'un moment, Kai haussa les sourcils en un encouragement muet.

 - J... je vous demande pardon ?

 Il s'éclaircit la gorge et se redressa.

 - Je suppose que vous avez prévu d'aller au bal ?

 - Je... je ne sais pas. Enfin, non. Non, je regrette, je n'irai pas au bal.

 Kai recula, décontenancé.

 - Oh. Très bien... mais... peut-être pourriez-vous changer d'avis ? Parce que je suis quand même... enfin...

 - Le prince.

 - Je ne cherche pas à m'en vanter, s'empressa-t-il d'ajouter. »

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